Prophéties de Jésus-Christ révélées à Maria Valtorta | Les précurseurs de l’Antichrist : 04. La force de la prière et de la souffrance.

⟹ 📖 Les Cahiers de 1943 : Maria Valtorta | Le 28 août 1943

 

Le 28 août 1943 Jésus dicte :

Il n’y a pas longtemps que je t’ai dit de m’aider à les sauver, ces coupables du péché ultime. Et tu n’as pas compris ce que je voulais dire et tu as prié.

Mais cela me suffit parce que, en vérité, moi seul ai besoin de tout comprendre ; pour vous, mes enfants, la révélation totale n’est pas nécessaire. Tout ce que je vous dis est un don auquel vous n’avez pas droit, un don spontané du Père à ceux qui lui sont le plus chers, parce qu’il plaît à mon Cœur de vous faire mes confidences, de vous prendre par la main et de vous inviter à pénétrer dans le secret du Roi. Mais vous ne devez pas y prétendre. C’est si beau d’être les confidents d’un Dieu, mais c’est aussi si beau et si saint d’être ses enfants, aveuglément abandonnés au Père qui agit de son propre chef, tandis que ses enfants se laissent conduire sans vouloir savoir où le Père les conduit !

Soyez sûrs, ô mes fils, que je vous guide sur les chemins du bien. Votre Père ne veut que votre bien.

Pour la joie de mon Cœur j’ai besoin aussi bien de confidents que d’âmes confiantes, et la perfection suprême serait d’être des « confidents-confiants ». Alors, soyez des disciples capables d’agir au nom de leur Maître, de petits enfants qui se laissent conduire par leur Père. Ainsi, vous serez mon réconfort et ma joie.

En un monde comme le vôtre, il est si difficile pour moi de trouver des âmes de disciples ! Et il est plus difficile encore de trouver, même chez les petits, des âmes d’enfants ! Le souffle de la Bête vous a tellement corrompus qu’il a tué la simplicité, la confiance, l’innocence, où je prenais mon repos, jusque dans les âmes des tout petits enfants.

Hier, je ne t’ai rien dit, Maria, et tu étais troublée comme quelqu’un qui a perdu son chemin. Mais je ne suis pas seulement ton Maître, je suis aussi ton Médecin, et médecin non seulement de l’esprit mais aussi de ton corps. J’ai vu hier que tu étais trop fatiguée et je me suis tu, te réservant pour aujourd’hui de nombreuses paroles. Je ne veux pas que mon fragile porte-voix soit brisé par un effort supérieur à ses forces. Aujourd’hui, je parle pour hier et pour aujourd’hui.

Tu as prié, offert et souffert selon mon désir d’empêcher que soit accomplie la faute ultime. Et tu as réussi, et pourtant tu pensais à une chose quand en réalité la « faute ultime » en était une autre. J’avais inspiré aux âmes les meilleures de nombreux désirs de prière et de souffrance à cette intention parce qu’il y avait besoin de beaucoup, beaucoup, beaucoup d’efforts pour mener à son terme la chose sans que cela dégénère en maux pires que le premier mal.

Hier, l’unique signe de ma présence auprès de toi, pour être ta Lumière et ta Voix, a été de te guider la main pour ouvrir le Livre aux pages qui, à des siècles de distance, parlent de maintenant. Nous les lirons ensemble et je te les commenterai. Depuis hier, tu as compris qu’en ces pages il y a « l’aujourd’hui ».

Un grand mal a été empêché, Maria, oui, un grand mal. J’ai eu pitié de vous, peuple qui avez la Rome chrétienne pour cœur. Mais, maintenant plus que jamais, il est nécessaire de beaucoup prier et souffrir, Maria, et aussi de faire accepter quand c’est possible – mais c’est plus difficile, parce que les héros de la souffrance sont bien peu nombreux – pour que le « grand mal », vaincu, ne prolifère pas, comme une mauvaise plante, en mille petits maux qui finiraient par former un inextricable fouillis dans lequel vous péririez tous au milieu d’une horreur inimaginable.

J’ai eu pitié de vous. Mais malheur à vous si, à cette mansuétude arrachée à la Justice – par mes prières instantes, celles de ma Mère ainsi que celles de vos Protecteurs et celles des âmes-victimes -, vous, mon peuple, vous répondiez par des actions qui vous feraient perdre ma grâce ! Malheur à vous si, à la grande et unique « auto-idolâtrie », succédaient de nombreuses petites « auto-idolâtries ».

Un seul Être est Dieu, et c’est moi, et il n’y a pas d’autre Dieu que moi.

Je le rappelle. Dieu est patient mais Il n’est pas, dans son infinie patience, coupable envers lui-même. Il serait coupable s’il poussait la patience – en n’intervenant pas pour dire : « Cela suffit !» – jusqu’à une indifférence envers le respect de lui-même.

Pour une idole tombée, n’élevez pas de si nombreuses petites idoles toutes ornées des mêmes signes sataniques de luxure, d’orgueil, de fraude, de violence et d’autres choses du même genre.

Si vous êtes bons, je vous sauverai jusqu’au bout. Je vous le promets, et c’est la promesse d’un Dieu.

Et, dans mon intelligence, à laquelle rien n’est caché -même le crime le plus secret, même le plus insignifiant des gestes humains – je n’ai pas la prétention que tout un peuple soit parfait. Je sais que si je ne devais vous récompenser que lorsque vous aurez tous atteint la Bonté, je ne vous récompenserais jamais. Mais je veux dire que s’il est inévitable que certains pèchent, la masse doit être en mesure d’imposer à ses chefs une conduite digne de ma récompense, puisque – souvenez-vous-en toujours-les chefs commettent les péchés, mais c’est la masse qui, avec ses péchés de moindre gravité, porte les chefs au grand péché.

Pour l’instant cela suffit, chère âme. Plus tard nous relirons ensemble Isaïe et, comme à la synagogue et au Temple, je te le commenterai.

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