02. La Conversion. | L’Avenir du Monde révélé à Madeleine Aumont par Jésus-Christ à Dozulé 🇨🇵

Témoignage de Madeleine sur les apparitions du Christ à Dozulé

  • En 1966, il n’y avait plus de prêtre à Putôt-en-Auge. Donc, j’étais un peu embêtée pour ma fille qui venait de faire sa communion. Pour moi, ça m’était un peu égal, parce que vous savez, ça ne me manquait pas tellement la messe. On a été deux ans comme ça, sans aller à la messe, sans rien du tout.

 

  • Oui, mais chez vous, vous priiez à ce moment-là ou pas ?

 

  • Absolument pas, je n’avais pas la foi. Je ne priais absolument pas. Enfin, j’étais comme la plupart des gens. Alors, je ne priais pas et alors on a décidé de vendre Putôt-en-Auge en 68. On est arrivés en 1968 à Dozulé.

 

  • Parce que là-bas, où vous habitiez à Putôt, c’était votre maison ?

 

  • Oui, c’était la maison de ma mère qui l’avait achetée avec mon père. Certainement qu’elle devait être ennuyée de vendre Putôt-en-Auge, pour venir à Dozulé mais elle a toujours tout fait pour moi et certainement qu’elle l’a fait pour rendre service.

 

  • Et pourquoi avez-vous voulu venir à Dozulé ?

 

  • Eh bien, parce qu’on n’avait pas de voiture. Par commodité, pour être plus près de tout. Pour être plus près de l’école, du catéchisme, de tout. Pour les enfants surtout.

 

  • Ils étaient jeunes, à l’époque ?

 

  • Oui, Bruno avait 3 ans, 6 ans, oui, tous petits. Les cinq enfants sont nés à Putôt. Le dernier avait un an quand on est arrivés là. On est arrivés en 68, il est né en 67. Alors, en 68, on est arrivés là et ma mère me dit :

« Maintenant qu’on est là, tu pourras aller à la messe. Il n’y a pas loin. »

Vous savez où c’est jusqu’à l’église ? J’ai dit oui, bien sûr, c’est certain que je vais pouvoir y aller mais si vous croyez que j’y suis allée pour ça ! Vous comprenez, il y avait une grande maison. Vous avez vu la maison, là, dans le bas de la côte, près du garage ? C’était une grande maison mais il y avait beaucoup à faire, là, vous savez.

 

  • C’est une belle maison.

 

  • Oui, c’était une belle maison,

 

  • C’est une maison qui était à vous ?

 

  • Non, on l’a achetée, on a vendu l’autre et on a acheté celle-là. On l’a achetée mais il fallait payer beaucoup quand même. Il y avait beaucoup de frais dans une maison comme ça.

 

  • C’est une grande maison.

 

  • Très grande maison. Il y avait le chauffage central. L’autre était beaucoup trop petite, à Putôt, en plus, c’est pour ça qu’on est venus habiter dans cette grande maison. J’avais cinq enfants quand même. Et puis comme commodité surtout, pour venir auprès de Dozulé, auprès de l’église, et puis auprès de Dozulé, et pour tout, pour l’école et le catéchisme.
    Alors, bon, ma mère me dit :

 

« Maintenant que tu es auprès, tu pourras aller à la messe ». Je dis, bien sûr ! Mais vous savez, une nouvelle maison… il y avait beaucoup à faire. Il y avait du tapissage, bien des choses à faire. Vous savez, le matériel d’abord, le spirituel après, étant donné que je n’avais pas la foi. Alors, deux ans après, ça faisait 4 ans que je n’avais pas été à la messe du tout, je n’avais pas fait mes Pâques, de 66 à 70.  Ma mère me dit, « Dis-donc, as-tu compté ? ça fait 4 ans que tu n’as pas fait tes Pâques ! » Je lui dis, oui, c’est vrai, c’est exact !

 

  • Mais avant, vous les aviez faites ?

 

  • Oui, avant, je les faisais pour faire plaisir à ma mère, surtout. Parce que quand on était jeune, j’y allais évidemment comme les enfants, pour la suivre mais en grandissant, j’y allais pour lui faire plaisir, parce que je savais que ça lui faisait plaisir. J’allais aux fêtes et je communiais de temps en temps aux fêtes mais plus pour faire plaisir à ma mère que par foi.

 

  • Et elle, elle a toujours été pratiquante ?

 

  • Ah oui, elle avait une très grande foi, toujours pratiquante, elle a pourtant eu des épreuves mais elle n’a jamais perdu la foi, pour ça.

 

  • Quel était son prénom ?

 

  • Elle s’appelait Germaine. En 70, ma mère me dit : « Ecoute, tu devrais faire tes Pâques, tu devrais avoir honte ! »

Alors je lui ai dit : « Je te promets, je vais les faire cette année » ; mais plus encore pour lui faire plaisir, que par foi. J’ai dit, d’accord, je vais faire mes Pâques. Alors, j’ai fait mes Pâques, mais je ne voulais tout de même pas les faire comme ça, parce que ça faisait quatre ans que je n’avais rien fait et je doutais de l’existence de Dieu et tout. J’avais tout de même écrit toutes mes fautes passées et mon ingratitude envers Dieu et tout ça, et toutes mes fautes passées sur un petit papier, pour ne pas en oublier.

Alors, je décide d’aller me confesser, donc, au moment de Pâques, comme tout le monde et j’étais quand même heureuse de m’être confessée.

Il me semble que j’étais un petit peu soulagée, quand même. Alors, bon, j’ai fait mes Pâques, comme tout le monde.  Et j’étais contente d’avoir fait mes Pâques quand même et pour ma mère surtout. Je dis comme ça, Maman était contente. Et alors je décide alors de communier encore le dimanche d’après.

 

  • Et à ce moment-là, à la première communion après la confession, v

 

  • Ah non, absolument pas.

 

  • Vous avez fait une communion normale ?

 

  • Une communion normale. Et puis alors, comme je m’étais confessée, je me dis :

« je suis à peu près en état de grâce, alors je vais communier encore dimanche, après Pâques, donc, arrêter pour reprendre pour aux fêtes après, comme je faisais autrefois, la Pentecôte, l’Ascension, enfin toutes les fêtes après. Je ne communiais pas tous les dimanches, à ce moment-là. Alors, très bien, j’y retourne le dimanche d’après. Et c’est à ce moment-là, le dimanche après Pâques, que j’ai ressenti quelque chose, intérieurement mais je ne savais pas quoi, une paix, une joie, une joie intérieure.

 

  • Intérieure ? Mais physiquement, vous sentiez quelque chose, une espèce de chaleur ?

 

  • Non, même pas, une paix, une joie intérieure.

 

  • C’est à partir du moment où l’hostie est rentrée en vous ?

 

  • Oui c’est vrai, c’est à ce moment-là !

 

  • Vous ne sentiez pas la présence de l’hostie en vous ?

 

  • Non, pas du tout, la première fois, c’était une paix intérieure, quelque chose, quand même, qui me transformait un peu mais je ne savais pas du tout ce que ça pouvait être et alors, quand je suis rentrée à la maison, cette paix et cette joie, tout a disparu. Mais alors, toute la semaine, je ne devais plus communier le dimanche d’après, puisque je devais arrêter et reprendre aux fêtes seulement…

 

  • Oui, parce que vous comptiez ne communier qu’au jour des fêtes ?

 

  • Oui, absolument comme je faisais autrefois, pour faire plaisir surtout à ma mère. Bon, alors, toute la semaine, j’ai pensé à ce qui avait pu se produire en moi quand même ce jour-là, parce que j’avais ressenti une paix et une joie intérieure, quelque chose, je me demandais ce que ça pouvait être. Mais voyez comme j’étais dure pour croire en Dieu, je me demandais encore si ça venait de Dieu. Pourtant je me disais, après une communion, ça ne peut venir que de Dieu, quand même. Mais j’avais encore un doute. Je me dis, qu’est-ce qui a pu se produire ? Toute la semaine, j’ai pensé à ça.  Eh bien, je me suis dit tant pis ; je ne devais pas communier encore le dimanche prochain mais je vais le faire, plus par curiosité encore que par foi, pour voir s’il allait encore se reproduire la même chose. J’y retourne le 12 avril 1970, pour la troisième fois. A ce moment-là, j’ai communié et sitôt que j’ai eu communié, je me suis sentie comme enveloppée absolument du Christ, comme si, je ne peux pas vous dire, comme si tout se transformait en moi, quand je suis arrivée à ma chaise, comme si je venais de découvrir un autre monde et puis la présence du Christ dans l’hostie, c’est ça surtout. J’ai ressenti sa présence.

 

  • A la deuxième communion, vous n’avez pas ressenti la même chose qu’à la troisième ?

 

  • Non, pas du tout. J’ai ressenti une paix, c’est tout.

 

  • Et après, vous avez ressenti une présence ? Cela se manifestait comment, en plus de la paix, c’était quoi ?

 

  • Eh bien, je ne peux pas vous dire, je sentais le Christ en moi.

 

  • Une autre personne en vous ?

 

  • Oui, une autre personne en moi, c’est comme si j’étais toute enveloppée de Lui ; une joie spirituelle, c’est très dur à expliquer, vous savez… Une joie spirituelle, j’étais vraiment transformée, comme si je venais de découvrir un autre monde. Mais tout était merveilleux à la suite de ça, je vous assure. J’ai bien ressenti le Christ vivant dans l’hostie. Je le ressentais en moi, comme si j’étais toute enveloppée de Lui. Je ne peux pas expliquer, c’est difficile.

 

  • Vous ressentiez d’une part la présence du Christ et en plus, la présence dans l’hostie ? Il y avait deux présences alors, ou une seule ?

 

  • Non, non, il n’y avait qu’une présence : quand j’ai pris l’hostie, j’ai ressenti Jésus, là, présent dans l’hostie… Comme si tout se transformait en moi. Comme si je venais de découvrir un autre monde. C’est dur à expliquer, vous savez. Et une paix et une joie intérieure. Les mots sont difficiles à dire, en réalité parce que je crois que le plus beau, on ne peut pas le dire, on a du mal à le dire. Quand je suis repartie à la maison, je me suis dit quand je vais rentrer à la maison, ça va faire comme l’autre fois, tout va disparaître mais non. Et depuis ce jour-là, j’ai toujours eu cette paix et cette joie intérieure et la certitude que Jésus est bien vivant dans l’hostie, c’est ça surtout. Il y a peut-être des gens qui doutent et même des prêtres, quand ils consacrent l’hostie, qui se demandent si, vraiment, c’est bien le Corps du Christ mais oui, je vous assure que je l’ai bien ressenti, comme si j’étais toute enveloppée, comme s’Il était là en moi, voilà, exactement.
  • Et après ?

 

  • Alors donc, vous savez qu’après je ne devais communier qu’aux fêtes mais il n’était plus question d’attendre les fêtes, après. J’allais à la messe tous les dimanches et je communiais tous les dimanches parce que je me sentais attirée par la messe et par la communion. Un jour, j’ai même écrit au prêtre, trois mois après, à peu près – parce que je n’en avais parlé à personne, j’ai dit si je dis ça à mon mari, il ne va rien y comprendre et même pas à ma mère, qui pourtant avait la foi, je ne lui ai même pas dit Et, j’ai écrit au prêtre. Il est venu dans la semaine, je ne sais pas pour quoi faire et il m’a dit :

 

« Vous savez, j’ai lu votre lettre mais ce sont des choses qui arrivent. Le Seigneur donne Sa grâce à qui Il veut. »

Et c’est vrai, ça peut arriver à d’autres qui sont comme moi mais qui n’en parlent pas. Alors, ça a duré deux ans comme ça mais il savait bien que j’aspirais à la communion, parce que je lui avais dit un jour : « Si je pouvais aller à la messe tous les matins, j’irais » mais je ne pouvais pas à cause de mes enfants qu’il fallait préparer pour l’école. C’était l’heure de la messe et puis l’heure justement où je les levais et tout ça, je ne pouvais pas y aller.  Alors Monsieur le Curé m’a dit :

 

« Dites-donc, voudriez-vous que je vous donne la communion, une fois la semaine ? »

 

J’ai dit, je veux bien. Une fois la semaine, le jeudi, ça me paraissait long d’un dimanche à l’autre.  Le jeudi, il me la donnait, c’était le jeudi, à ce moment-là, la journée où il n’y avait pas école. Alors donc, il me la donnait une fois la semaine, à 9 heures.

 

  • Il ne faisait pas la messe tous les jours ?

 

  • Si, si, il la faisait mais je ne pouvais pas y aller, à cause de l’école des enfants. Alors donc, il m’a proposé de me la donner une fois la semaine, le jeudi. Vous pensez si j’étais heureuse. Je ressentais toujours le Christ présent dans l’hostie, et cette paix et cette joie, à chaque fois. Ça ne m’a jamais quittée, depuis, d’ailleurs. Je ne pensais pas que deux ans après, j’aurais eu un message. Et c’est sûrement pour ça, que le Seigneur m’a convertie.

 

  • Oui, bien sûr, c’était une préparation.

 

Oui, bien sûr, mais je ne le savais pas et comme je ne le savais pas, j’ai fait tout un cahier là-dessus, s’il y a des gens qui doutent que Jésus est bien présent dans l’hostie, l’hostie consacrée mais moi, j’en suis certaine, parce que je l’ai bien ressenti. Je croyais que c’était le premier et le dernier cahier. J’ai fait tout un cahier là-dessus sur ma conversion.

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