04. Première apparition. | L’Avenir du Monde révélé à Madeleine Aumont par Jésus-Christ à Dozulé 🇨🇵

Témoignage de Madeleine sur les apparitions du Christ à Dozulé

      • On arrive donc à la première apparition, ce 28 mars 72. À 4 h 35 du matin. Alors, comment ça s’est passé ? Votre mari était parti ? Vous n’aviez qu’une clé ?

 

      • Depuis que j’avais trouvé la foi, cela faisait exactement deux ans, c’était la Semaine Sainte, le 28 mars 72 ; depuis deux ans que j’avais trouvé la foi, donc, quand mon mari partait à l’usine de Dives, parce qu’il était une semaine du matin et une semaine de l’après-midi. Donc quand il était du matin, il partait à 4 h et demi, pour prendre à 5 heures. Il y allait à vélo, parce qu’on n’avait pas de voiture, on n’a jamais eu de voiture. On est que des ouvriers. Donc je me relevais pour fermer la porte derrière lui, parce qu’en effet, on n’avait qu’une clé. Mon mari me réveillait parce qu’il préférait que je ferme derrière lui. Et très souvent le matin, depuis que j’avais retrouvé la foi, quand il partait le matin, j’allais à la fenêtre pour prier, examiner le ciel étoilé, tout ça.

 

      • Ça vous plaisait ?

 

      • Oui, ça me plaisait. Il y a une prière qui est très belle :

« Trinité Sainte, Dieu seul en trois personnes, je sais que vous êtes ici présent, je vous adore avec l’humilité la plus profonde et je vous rends, de tout mon cœur, les hommages qui sont dus à votre souveraine Majesté. »

 

 Je la disais souvent à la fenêtre. Elle est très belle et puis, je priais aussi, comme je prie toujours :

« Vierge Sainte au milieu de vos jours glorieux, n’oubliez pas les tristesses de la terre. Jetez un regard de bonté sur ceux qui sont dans la souffrance, qui luttent contre les difficultés et qui ne cessent de tremper leurs lèvres aux amertumes de la vie. Ayez pitié de ceux qui s’aimaient et qui ont été séparés. Ayez pitié de l’isolement du cœur. Ayez pitié de la faiblesse de notre foi. Ayez pitié de ceux qui prient, de ceux qui tremblent, de ceux qui pleurent. Donnez à tous l’espérance et la paix. »

 

Je la dis tous les jours, celle-là. Vous ne la connaissez pas ?

 

      • Elle est magnifique.

 

      • Alors, tous les jours, pas longtemps, comme il faisait froid, je n’étais pas bien longtemps à la fenêtre, alors très souvent quand mon mari était du matin, la semaine du 28 mars, c’était le mardi. Mais le lundi, comme d’habitude j’allais à la fenêtre, le mardi, pareil et alors le mardi, il y avait plein de moutons, comme je les appelle, plein de petits nuages dans le ciel, qui marchaient vite, comme ça. Tout d’un coup, j’ouvre ma fenêtre, j’étais prête à commencer à prier, – je n’ai peut-être pas besoin de vous donner tous ces détails-là – j’aperçois une forte lueur au fond à droite. Ça m’a fait peur, comme l’éclair, mais l’éclair s’en va, tandis que cette lueur était restée sur la côte ; j’ai eu peur, j’ai poussé la fenêtre, je suis allée me recoucher, couverte par-dessus la tête pour ne plus rien voir. Je me disais, qu’est-ce qui peut se passer ? J’ai pensé à une soucoupe volante, parce qu’on en parlait déjà à ce moment-là, je me disais, ça ne peut être que ça, qui s’est posée là-bas. Au bout de 8 à10 minutes, je me découvre, et je regarde de ma fenêtre, il n’y avait plus rien. Ça éclairait tellement que j’aurais vu de ma fenêtre, malgré que ce n’était pas en face, c’était de côté. Alors, comme il n’y avait plus rien, je retourne à ma fenêtre, qui n’était que poussée. Je l’ouvre, j’étais prête à recommencer à prier, pour la deuxième fois, et à l’endroit où j’ai vu cette lueur, qui n’y était plus, j’ai aperçu quelque chose qui se formait dans le ciel. Ça partait de la terre, des 4 extrémités à la fois, et tout avançait tout doucement, pour rejoindre le milieu. C’était une croix immense, immense. Elle partait de la côte, de la terre, posée sur la terre, comme un calvaire, mais le Christ n’était pas dessus, elle était toute lumière et les nuages passaient derrière.

 

      • Donc, vous les voyiez toujours les nuages ? Ce qui était à côté ne disparaissait pas, parce que la croix était là ?

 

      • Non, non, les nuages passaient par derrière et la croix était là. Je venais de me réveiller, je me demandais si je ne rêvais pas et je me suis frotté les yeux.

 

J’ai fait le signe de la croix et la croix était toujours là. Tout d’un coup, j’entends 3 mots, comme s’il y avait un écho, comme si ça résonnait quand on parle fort dans une église, la voix était très forte ; j’ai entendu 3 mots :

 

« Ecce crucem Domini ».

 

Et tout d’un coup, j’entends une voix à côté de moi (je me suis retournée, il n’y avait personne), j’ai entendu :

 

« Vous ferez connaître cette croix et vous la porterez » tout doucement.

 

Et tout d’un coup, au bout de 2 minutes, tout a disparu d’un seul coup. Quand elle s’est présentée, elle s’est formée mais à la fin, tout a disparu. Alors, qu’est-ce que j’ai fait ? J’ai refermé ma fenêtre et je suis descendu écrire les 3 mots, là, de peur de les oublier. J’avais écrit comme j’avais entendu Eché crouchem domini. Je me suis recouchée puis j’ai pleuré, parce que je me demandais ce qui pouvait bien se produire. Mais j’étais certaine de ne pas avoir rêvé, j’avais bien vu cette croix. Je suis allée à la messe de 7 h et demi. C’était le 28 mars de la Semaine Sainte.

 

Je n’ai pas suivi ma messe, ce jour-là, je vous assure que non. J’avais emmené mon petit papier avec moi, je voulais aller voir Monsieur le Curé en sortant de la messe.

 

Alors, je dis à la sœur si je peux voir Monsieur le Curé, qui était dans la sacristie.

 

Oui, oui, allez-y, me dit-elle.

 

      • Alors j’arrive, je dis

 

« Bonjour Monsieur le Curé, qu’est-ce que ça veut dire, ça ? »

 

 Il n’avait pas l’air sympathique.

 

      • ll me dit :

 

« Qui a écrit ça ? Mais c’est mal écrit. »

 

      • Je lui dis, je voudrais savoir ce que ça veut dire.

 

      • Il me dit :

 

« C’est vous qui avez écrit ça ? Mais pourquoi ? »

 

      • Je dis oui, je voudrais savoir ce que ça veut dire.

 

      • Il me dit que ça veut dire :

 

« Voici la Croix du Seigneur ».

 

      • J’ai dit :

 

« Merci, Monsieur le Curé »

 

et je suis partie, toute heureuse de voir que je n’avais pas rêvé. J’étais sûre mais enfin il n’y a pas de doute, je n’ai pas rêvé, parce que c’est tout à fait ce que j’ai entendu. Mais j’avais écrit « éché », Il m’a dit après que ça s’écrivait ECCE.

 

Moi j’avais écrit comme j’avais entendu. Et puis je me suis posé la question de ce que voulait dire « Crucem Domini » ; je pensais que ça voulait dire : crucifier Dieu ; je ne savais pas mais il me l’a dit après. J’étais heureuse de savoir que je n’avais pas rêvé mais je ne lui ai rien dit. Alors, à confesse, comme c’était la Semaine Sainte, les grandes personnes se confessaient le jeudi.

A confesse, le jeudi, il me dit :

 

« Dites-donc, vous allez peut-être me donner une explication sur ça ».

 

      • Je lui ai dit :

 

« Non, Monsieur le Curé, je vous dirai quelque chose plus tard. »

 

      • Il m’a dit

 

« Je suis votre confesseur, vous devez absolument me le dire ».

 

      • Alors je lui ai dit :

 

« Si vous insistez, je vais vous le dire mais surtout, gardez ça pour vous ».

 

      • Il m’a dit :

 

« Comptez sur moi ».

 

      • C’est vrai, il était discret comme prêtre. Alors voilà, je lui ai tout dit et il m’a encore dit que c’étaient des choses qui arrivent.

 

      • Ensuite, après « Ecce crucem Domini », vous avez entendu « Vous ferez connaître cette croix et vous la porterez », dans la même apparition ?

 

      • Oui, dans la même apparition, pendant que la croix était toujours là. Je me suis retournée puisqu’il y avait une voix qui était à côté de moi, une voix toute douce, celle-là. Je me suis retournée mais il n’y avait personne.

 

      • C’était une autre voix que celle de Ecce Crucem Domini ?

 

      • Ah oui, c’était une autre voix, toute douce, celle-là, tandis que l’autre, c’était une voix forte qui résonnait.

 

    • C’était une voix d’homme ?
    • Oui, une voix d’homme, les deux, c’étaient des voix d’homme mais la première, c’était vraiment une voix forte, comme si la terre tremblait tellement cette voix était forte. Et cette voix-là était toute douce à côté de moi.

nos dernières vidéos