16. 17ème apparition. | L’Avenir du Monde révélé à Madeleine Aumont par Jésus-Christ à Dozulé 🇨🇵

Témoignage de Madeleine sur les apparitions du Christ à Dozulé

J.S : Voilà la dix-septième, maintenant, c’est celle que j’ai la moins étudiée, la moins comprise, c’est celle des Mystères.

M.A : Ah vous l’avez moins comprise, celle-là ?

J.S : C’est-à-dire, que je me suis demandé pourquoi Il vous donnait les Mystères, pourquoi Il vous montrait ça.

M.A : Alors voilà, eh bien, premièrement parce que j’ai vu Ses Plaies, ce jour-là. C’est justement ce jour-là que j’ai vu Ses Plaies.

J.S : A la fin des Mystères ?

M.A : Oui, quand j’ai vu Jésus Ressuscité, après L’avoir vu sur la Croix.

J.S : Il a voulu vous montrer toute son histoire ?

M.A : Toute son histoire, toute la vie de Dieu, de Jésus. Et puis, voyez, j’étais toute seule dans la chapelle. Et tout d’un coup, j’ai aperçu la lumière, figurez-vous. Elle était là et il n’y avait personne, que la lumière. Alors j’ai été chercher quelqu’un à côté pour appeler sœur Bruno, qui était dans la classe. Voyez, je ne me suis même pas gênée d’y aller, parce que je savais qu’elle était en classe. Alors, elle est arrivée et juste au moment qu’elle est arrivée, il y avait quelqu’un qui était là mais je ne savais pas qui c’était, voyez. Il y a quelqu’un mais ce n’était pas Jésus. Je ne savais pas du tout qui c’était. Alors donc, j’ai fait le signe de la croix et l’archange Michel est arrivé. Et j’ai dit en Latin tous les Mystères, je les voyais à mesure. C’étaient des tableaux vivants.

J.S : Ce n’était pas une photo ?

M.A : Ah sûrement pas ! Dans la lumière. Et l’archange Michel se retirait à chaque fois ! Je ne le voyais plus, ou du moins, il était peut-être là mais je ne le voyais plus ! C’étaient les tableaux vivants, qui étaient tous là.

J.S : C’est un homme de quel âge, l’archange Michel ?

M.A : Tout jeune, il paraissait dix-huit ans. Tout jeune. Très beau ! La tête toute ronde, vous savez je l’ai vu bien des fois ! Au début, j’aurais peut-être eu du mal à donner tous les détails : il avait la tête toute ronde, les cheveux tout courts, tout bouclés, et puis il avait une petite jupe toute froncée. Alors, on m’a offert un archange Michel, mais c’est affreux !

J.S : Ah oui, à côté de ce que vous avez vu ?

M.A : Parce que la jupe est rouge, enfin c’est affreux ! Alors que lui, il avait le haut, d’ailleurs, une espèce de tunique qui était d’un métal très clair, presque blanc.

J.S : En métal ?

M.A : Ça avait l’air, en métal, je ne sais pas ce que c’est au juste ; très clair, en métal, le haut et le bas était gris foncé, en métal. Comme une jupe plissée mais toute grise.

J.S : Il avait une arme à la main ?

M.A : Il tenait une …  Monsieur le Curé a appelé ça une hampe avec un pic au bas. Et puis il avait une espèce d’étendard, il y avait quelque chose d’écrit dessus. J’avais retenu le premier et le dernier mot : Quis et Deus, à la fin. Et l’abbé L’Horset m’a dit :

« C’est sûrement ut ».

Je lui dis, c’est possible, je ne m’en rappelle pas. Et en effet, c’était

« Qui est comme Dieu ? »

Et puis, ça brillait comme de l’or ; pas l’étendard mais tout ce qu’il tenait, autrement. C’était merveilleux, vous savez.

Alors donc, j’ai vu le mystère de l’Incarnation, la Naissance de Jésus – je ne vais pas tout expliquer parce que ça va être beaucoup trop long – son Baptême, il était dans l’eau avec quelqu’un et avec une écuelle, il lui a jeté de l’eau sur la tête.

J.S : Ah bon ? Et la Nativité, le bébé, vous le voyiez bouger ?

M.A : Oui, je le voyais bouger, il était dans une espèce de berceau, peut-être de l’osier, je ne savais pas trop ce que c’était, il y avait des gens qui étaient penchés autour, il bougeait comme un petit bébé qui vient de naître.

J.S : Et l’archange Michel, il avait des ailes ?

M.A : Ah, non, il n’a jamais eu d’ailes. Et pourquoi on le représente avec des ailes ? Justement, celui que j’ai, il a des ailes. Il n’avait pas d’ailes. Il n’a jamais eu d’ailes. C’est drôle, pourquoi on le représente avec des ailes ? A l’église aussi, il y a un archange Michel avec des ailes.

J.S : C’est peut-être pour marquer que c’est un ange.

M.A : Je ne sais pas mais il n’avait pas d’ailes, en tout cas.

J.S : Ensuite, la Croix, par Ta Croix.

M.A : Par Ta Croix et Ta Passion. J’ai vu aussi Jésus, qui portait une croix qui avait l’air très lourde. Et il y avait des gens qui marchaient de chaque côté, qui riaient, qui faisaient mine de lui lancer des choses, comme ça, vous savez. Il marchait Jésus, Il montait, Il avait l’air de monter une côte.

J.S : Une petite rue, ou c’était comment ?

M.A : Non, ce n’était pas une rue. C’était un sentier et puis alors, il y avait des gens tout autour. Il n’y avait pas de maisons, il n’y avait rien du tout.

J.S : Il était attaché ou pas ?

M.A : Il n’était pas attaché, Il tenait seulement Sa Croix sur l’épaule. Et Il marchait péniblement, la tête en bas.

J.S : En regardant par terre ?

M.A : Oui en regardant par terre. Et il y avait des gens qui riaient et qui Lui lançaient des choses.

J.S : Aïe, aïe, aïe.

M.A : Il n’a jamais tombé quand je L’ai vu, moi, et pourtant on a dit qu’Il avait tombé.

J.S : Vous avez vu les femmes derrière Lui, Marie etc … ?

M.A : Vous savez, j’ai vu beaucoup de gens, mais je ne sais pas qui c’était.

J.S : Et des soldats, non ?

M.A : Pas de soldats, non. Il n’y avait que des gens.  Peut-être des soldats, parce qu’ils étaient drôlement habillés, ils avaient comme des jupes courtes ou alors des espèces de couvertures sur le dos, ils n’étaient pas du tout habillés comme nous en tout cas.  Alors ensuite, j’ai vu Jésus sur la Croix. Alors, en effet, de chaque côté, il y avait quelqu’un et il y avait quelqu’un au milieu, qui Lui tenait Ses pieds, comme ça.

J.S : Eh bien, ça, c’est Marie-Madeleine.

M.A : Ah bien, je ne savais pas non plus qui c’était. Ah oui, c’est Marie-Madeleine et puis sans doute, la Sainte Vierge de l’autre côté et qui de l’autre côté ?

J.S : Eh bien, saint Jean.

M.A : Eh bien, c’est ça, sans doute. Comme ils étaient en robe, ces gens-là, on ne savait pas qui c’était. C’est Monsieur le Curé qui m’a dit ça, après.

J.S : Celle qui tient toujours les pieds, c’est Marie-Madeleine.

M.A : Marie-Madeleine. Attendez que je vous dise quelque chose, encore, là : voyez, quand Jésus était sur la Croix, je L’ai vu, donc les clous étaient bien ici, dans le creux de la main.

J.S : Dans le creux de la main, pas dans le poignet ?

M.A : Et je n’avais jamais relevé ça, parce que je n’avais jamais rien dit mais un jour, à la télévision, ils ont présenté le Saint Suaire et ils ont dit que c’était impossible que le Christ ait les clous dans la main parce que ça aurait déchiré. Eh bien c’est faux, ils étaient bien dans la main et il y avait une sangle qui le retenait aux mi-bras, à peu près, d’ici à la barre de la Croix, de chaque côté. Ça, j’en suis sure parce que c’est ça que j’ai vu.

J.S : Et la Croix, elle était exactement perpendiculaire comme ça ou elle était avec des bras qui montaient légèrement ?

M.A : Non, non, elle était comme une croix, exactement comme une croix.

J.S : Et puis alors, là vous voyez celle qui est au milieu, Marie-Madeleine, elle est à genoux, mais alors la Croix est petite ? Parce que si elle est à genoux et qu’elle enserre de ses deux mains les pieds …

M.A : Ah oui, la Croix avait l’air toute petite. Enfin, non elle était grande mais elle était au pied, elle n’était pas haute la Croix.

J.S : Elle n’était pas haute, pour qu’à genoux, elle puisse toucher les pieds du Christ ?

M.A : Oui, elle avait l’air presque de poser par terre, la Croix quand je l’ai vue, presque par terre, elle n’était pas haute du tout.

J.S : A genoux, elle pouvait toucher les pieds du Christ ?

M.A : Ah oui mais c’était quand même surélevé sur une espèce de butte. Je ne peux pas vous dire. Mais elle n’était pas haute, la Croix à ce moment-là. Ils l’ont peut-être relevée après, je ne sais pas mais à ce moment-là, elle était presque par terre.

Voilà et ensuite, c’était merveilleux, parce que j’ai vu le Christ ressuscité, après. Quand je l’ai vu sur la Croix …

J.S : La Résurrection, le tableau de la Résurrection.

M.A : Voyez, quand j’ai vu le Christ sur la Croix, « les larmes de Madeleine coulent » voyez ; je pleurais de tristesse mais les gens ont vu les larmes couler, alors que moi je ne pleurais pas en réalité. J’étais triste mais je ne pleurais pas. Ils voyaient mes larmes couler.

J.S : Mais enfin, vous pleuriez quand même s’ils voyaient des larmes.

M.A : Mais oui je pleurais mais je ne me rendais pas compte que je pleurais parce que j’étais quand même en extase, malgré tout, je ne m’en rendais pas compte. Et alors l’archange revient ; il dit :

« Par ta sainte Résurrection »,

voyez, c’est ça que ça veut dire. Alors, qu’est-ce que je vois ? Jésus, les mains tendues vers moi comme pour m’accueillir. Il m’a souri. Ça m’a fait repenser au 27 décembre le jour où je L’ai vu pour la première fois. Il m’a dit :

« Je suis Jésus de Nazareth, Le Fils de l’Homme ressuscité »

comme Il m’avait dit la première fois que je L’avais vu, mais Il a ajouté ce jour-là

« d’entre les morts ».

 

« Regardez mes plaies »,

voyez c’est ce jour-là, que j’ai vu Ses plaies. Alors donc, Il m’a montré Ses Plaies, Il a dégagé Sa robe… alors c’est ça que je ne comprends pas, que je n’ai pas compris mais l’abbé L’Horset m’a expliqué après. Il paraît que le Christ avait une robe sans couture et quand Il a tiré son côté droit, comme ça, il y avait une couture quand même, puisque j’ai aperçu son côté, il n’y avait pas de couture ; Il a ouvert Sa robe comme ça, j’ai vu donc son côté, et il y avait une plaie, c’est ça.

J.S : Sainte Marguerite-Marie voyait exactement la même chose, quand Il lui montre son Sacré-Cœur, il n’y avait pas de couture, il n’y avait pas d’ouverture mais pourtant Il lui enlève et Il lui montre Son Cœur.

M.A : C’est ça, c’est ce que je n’ai pas compris non plus mais l’abbé L’Horset m’a dit que la robe du Christ n’avait pas de couture. Bon, je vois Son Côté et c’était le Côté droit, ce n’est pas le côté gauche parce que le cœur est à gauche pourtant. Et c’est bien le côté droit que j’ai vu. Sœur Bruno m’a dit, vous n’avez pas compris, ce n’est pas ça. Je lui ai dit, ma Sœur, j’en suis certaine, que c’est le côté droit. D’abord, ils ont bien vu au geste que je faisais, que c’était à droite.

J.S : Oui, mais il paraît que la lance a traversé de biais, comme ça.

M.A : C’est ça que l’abbé L’Horset m’a dit plus tard. Il m’a dit : ce n’est pas le Cœur qui a été touché, c’est l’autre côté qui a traversé le biais.

J.S : Le biais, oui

M.A : Oui, exactement.

Alors,

« Approchez, touchez mon côté ».

Donc, j’ai mis ces deux doigts-là, dans Son Côté.

J.S : L’index et le majeur.

M.A : Ces deux-là. Et quand je suis rentrée à la maison, je ne voulais plus y toucher, j’aurais voulu les envelopper.

J.S : Tellement ils étaient …

M.A : Eh bien, vous savez, je savais que je venais de toucher le Côté du Christ. Je vous assure que je ne voulais plus y toucher.

J.S : Quand je vous serre la main, au fond, je serre la main de quelqu’un qui a touché le Christ.

M.A : C’est vrai, dites donc !

J.S : Vous m’impressionnez !

M.A : Vous savez que je me demande si je réalise la grandeur de ce que j’ai pu avoir ! Je me demande par moments, si je réalise cette grandeur !

J.S : C’est extraordinaire ! Vous vous rendez compte qu’il y a des gens qui se flattent d’aller toucher la main du Pape, ou du Président de la République et qui trouvent ça extraordinaire !

M.A : Alors quand j’ai été voir l’évêque, je me disais s’il faut que je me mette à genoux devant lui, je ne vais pas le faire ! Mais Monsieur le Curé m’a dit, non, soyez toute simple devant l’évêque.

Il m’a dit, heureusement ! Parce que j’ai vu le Christ, c’est quand même autre chose que l’évêque ! Et je vous assure que je me demande maintenant si je réalise vraiment la grandeur qui m’est arrivée ! Voilà.

J.S : Ensuite, Il vous demande d’annoncer la prière.

M.A : Oui, d’annoncer la prière.

J.S : Il vous redit tout : « Annoncez la prière, la Croix, le sanctuaire ». En un coup, Il vous dit tout ce qu’Il veut.

M.A : Oui, tout ce qu’Il veut. Voilà, c’est ça. Il le redit.

J.S : Car Elle sera l’ultime sainte année, l’année 75. Eh bien, dites donc, c’est grave parce qu’on est à la fin de l’Année Sainte.

M.A : Etant donné qu’elle se continuait jusqu’à cette année Sainte, malgré tout, je ne le savais pas non plus, personne ne le savait, alors vous voyez ça fait exactement 9 ans, elle ne se terminera qu’à l’élévation de la Croix.  Alors, c’est ça que je me demande ce qui pourra se passer, là.

J.S : Il dit :

« Si l’homme ne l’élève pas, Je la ferai apparaître ».

M.A : Bien sûr !

J.S :

« Mais il n’y aura plus de temps »

M.A : Oui, bien sûr ! Mais je ne crois quand même pas qu’elle apparaisse pourtant à la fin de cette Sainte Année parce qu’il faut que les catastrophes arrivent avant, de toute façon.

J.S : Oui mais vous savez, ce ne sont que quelques jours, les catastrophes ! Ça ne peut pas durer longtemps, avec les armements actuels !

M.A : Alors, vous savez, que je vous explique. Tout le temps que le Christ ne s’est pas présenté, dans les Mystères, l’archange Michel restait là et après, quand le Christ se présentait, je ne le voyais plus, l’archange Michel, parce que le Christ était là, à la place.

J.S : Cette apparition, finalement, c’est la plus importante de toutes ! La dix-septième. Parce qu’Il vous donne tous les mystères, Il vous donne le témoignage physique de ça, et ensuite Il dit tout ce qu’Il veut : la prière, la Croix, le sanctuaire, la fête de la Sainte Année, une fête solennelle, Il renouvelle Sa Promesse :

« Tous ceux qui seront venus seront sauvés »

et puis Il dit :

« Ceci est la fin de mon message »

M.A : Oui, voilà la fin de son message, sans doute pour le monde entier. Parce que ça se continue après.

J.S : Son message se termine le 31 mai 1974. Après vous voyez le tableau de l’Ascension. C’est le départ, Il s’en va.

M.A : Oui, c’est le départ, Il s’en va.

J.S : Vous l’avez vu monter sur un nuage ou comment ?

M.A : Non, pas sur un nuage ; Il avait les pieds posés sur une pierre et je L’ai vu monter tout doucement, et Il a disparu.

J.S : Vous avez vu ses apôtres, autour ?

M.A : Ah non, Il était tout seul.

J.S : Et Il regardait les gens ou Il regardait en l’air ?

M.A : Non, Il regardait le ciel. Quand Il est monté, Il regardait le ciel. Il s’est élevé tout doucement, comme ça, parce que vous savez, le fond de la chapelle n’existait plus.

J.S : Ah oui, parce que c’était dans la chapelle que vous voyiez tout ça.

M.A : Ah oui, toujours ; toujours le halo de lumière autour ; alors Il s’est élevé tout doucement et Il a disparu. C’est pour ça qu’il dit :

« Jésus vient de vous quitter, son message est terminé mais vous le reverrez »

J.S : Donc, son message est terminé. Il vient le dire encore une fois.

M.A : Oui, son message est terminé, mais vous le reverrez, par contre et je L’ai revu en effet.

J.S : L’Église et les prêtres veulent bien qu’on parle jusque-là, parce que jusque-là, tout va bien. Mais à partir de ce moment-là, voilà les avertissements qui commencent.

M.A : Évidemment et puis, on critique l’Eglise, alors …

J.S : Et oui, alors ça, c’est terrible, Il commence à reprocher aux prêtres leur lenteur dans l’accomplissement de la tâche et leur incrédulité. J’ai dit au père L’Horset :

« Mais, écoutez, il faut se dépêcher »

et il m’a dit :

« Le Ciel a tout son temps et l’Église est éternelle ! »

M.A : Je sais que du temps des apôtres, ils disaient déjà : « Le temps est proche ! » du temps des apôtres, il y a 2000 ans bientôt, ils disent maintenant : « Le temps est tout proche ! »

J.S : Oui et puis Il dit :

« Vous vivez le temps où Je vous disais … »

il y a 2000 ans …

M.A : Voilà, où chaque événement est le signe de la Parole écrite. Il y a 2000 ans. Ça, Il n’y a pas de doute que le temps est proche, j’en suis convaincue !

J.S : Et Il dit :

« La Croix Glorieuse embellira la ville de Dozulé. »

Il a l’air de dire que ça sera beau ! Ça plaira à tout le monde.

M.A : Ça plaira à tout le monde. Mais oui. Elle embellira par la foi ! Par la paix et la joie que les gens trouveront au pied et la conversion.

J.S : Ah oui. Et Il dit que c’est la cause du manque d’eau dans le bassin, le fait qu’ils n’aient pas fait la Croix.

M.A : Oui, c’est ça aussi.

J.S :

« Une grande calamité de sécheresse s’abattra sur le monde entier. »

Eh bien, vous savez, moi, j’ai l’impression que la sécheresse a déjà commencé.

M.A : Eh bien, on le dit déjà …

J.S : Regardez, Madeleine, fin 75, on était à la fin de tout ça, Il avait demandé que tout soit fait pour la fin 75.

M.A : Pour la fin 75. Les choses auraient commencé, au moins, ça n’aurait peut-être pas été fait mais ils auraient au moins annoncé le message, ça aurait été déjà beau.

J.S : Et comme rien n’a été fait, la sécheresse a commencé fin 75.

M.A : Mais oui, naturellement.

J.S : Et en plus, tous les événement politiques importants.

M.A : Ça a commencé à ce moment-là.

J.S : Le désarmement des Américains qui nous mène maintenant au déséquilibre entre les Russes et les Américains …

M.A : Alors que je ne pouvais pas savoir tout ça, je ne faisais pas de politique.

J.S : Et la société permissive qui a permis le divorce, l’avortement, la contraception, tout ça en même temps, c’est arrivé, c’est incroyable !

M.A : Tout ça, ce sont des crimes ! Vous savez, celui qui prend la pilule, c’est déjà moins grave, il ne tue pas encore, c’est éviter, ce n’est pas tuer. Mais une femme qui se trouve enceinte et qui fait l’avortement, mais c’est affreux !

J.S : Les bêtes, elles ne font pas ça.

M.A : Les bêtes, elles aiment leurs enfants avant de les mettre au monde. Moi, je sais bien que j’aimais les miens avant de les mettre au monde. Et le dernier que j’ai eu, Bruno, je n’étais pas ravie, parce que j’avais 42 ans mais quand je l’ai porté, j’étais quand même heureuse de savoir que j’allais mettre encore un enfant au monde. Mais j’avais 42 ans, quand même. Je n’étais pas satisfaite.

J.S : Oui et puis, vous aviez déjà quatre enfants.

M.A : Oui, j’en avais déjà quatre. Je n’étais pas satisfaite.

J.S : Et pourquoi Il vous dit de déposer un cierge à l’endroit où le Christ vient de vous quitter ?

M.A : Je ne sais pas pourquoi.

J.S : C’est pour le remercier peut-être.

M.A : Peut-être. Et que tous ceux qui iront vous imitent. C’est pour Le remercier, parce que c’est ici que le Christ est venu, alors c’est sans doute pour ça.

J.S : Et Il vous dit :

« Tout ce que vous avez vu, vous pouvez le retenir, maintenant, vous vous en souviendrez. »

M.A : Ah bien, je comprends !

J.S : Tous les mystères, vous allez vous en souvenir toute la journée ?

M.A : Oui, exactement, alors, attendez, le prêtre n’était pas là. Ça a dû être marqué au début. Vous savez, je m’en souviens comme si c’était hier, de tout ça, moi. Le prêtre n’était pas là ; tout d’un coup sœur Bruno est venue le chercher pour aller, à côté, donner la communion à un homme malade ; et c’est à ce moment-là que la lumière est apparue, le prêtre n’était pas là, c’est pour ça, comme j’étais toute seule, j’ai été chercher la sœur. Et après tout ça, vous vous rendez compte, il y avait du Latin là-dedans ! Vous savez, je voyais bien un peu ce que ça voulait dire, quand même, Mortem mais Sepulturam, tout ça je ne voyais pas très bien ce que ça voulait dire, Resurrectionem, Résurrection bien sûr mais pour répéter tout ça ! Et puis après, il y a encore eu du Latin, après, quand même.

J.S : Et tout ça, vous vous en êtes souvenu toute la journée ? Tout, tout, tout ?

M.A : C’est-à-dire que je ne m’en suis pas souvenu tout à fait aussitôt parce que le prêtre était occupé et puis, quand tout a été fini, le prêtre me dit :

« Venez dans le bureau de sœur Bruno »

et sœur Bruno était là aussi, elle a toujours été là sœur Bruno. Alors, il m’a dit :

« Dites-donc, vous devez vous en souvenir de ce que le Christ vous a dit »

Alors je dis : bien sûr mais pour l’instant je ne m’en souvenais pas du tout. Alors petit à petit, tout est revenu ! Je me suis ressouvenu de tout ! Moi qui n’ai pas de mémoire et qui avais du mal à apprendre ! Et le Latin en plus ! Eh bien, il a dit c’est quand même un miracle. C’est merveilleux, disait l’abbé L’Horset, de vous rappeler de tout.

J.S : C’est formidable, oui parce qu’il dit : qu’elle essaie de répéter 3 fois le message, elle n’y arrivera pas.

M.A : Et puis ça dit : per cujus, je ne sais même pas ce que ça veut dire, imperti nomen, et in aeternum… je ne suis même pas capable de le relire, le Latin, je ne sais pas ce que ça veut dire. Et puis, voyez, ça avait déjà été dit ça, c’est ça que le prêtre ne savait pas ce que ça voulait dire.

J.S : Lequel ?

M.A : Là, page 31.

J.S : Oui, per cujus …  ça, il ne savait pas ce que ça voulait dire ?

M.A : C’est-à-dire, il voyait un peu les mots mais il ne savait pas tout.

J.S :

« Par Celui dont le un nom a un règne éternel, de tout mal, délivre-nous, Seigneur. »

M.A : Il ne savait pas le sens de la traduction. Alors, il a dit je vais aller voir un homme de langues, du côté de Rouen, à Moeun, il connaît très bien le Latin, je vais lui demander le sens de la phrase, parce qu’il y avait quelque chose qu’il avait du mal à comprendre. Il a dit, bon, je vais y aller la semaine prochaine ou l’autre semaine. Alors, il avait dû prendre rendez-vous avec ce prêtre, je crois bien ; et le vendredi d’après, l’archange Michel… donc ce jour-là, on ne s’y attendait pas parce que c’était un vendredi 31 mai ; d’habitude, le Seigneur apparaissait au premier vendredi du mois.  Alors, ce jour-là, on ne s’y attendait pas du tout, c’est pour ça que je ne m’y attendais pas non plus ; voyez

« Madeleine n’attendait pas la visite de Jésus, puisque ce n’était pas le premier vendredi du mois. »

Et alors, le prêtre devait savoir ça pour ce Latin et voyez, l’archange ajoute :

« Ceci veut dire… »,

voilà et ça a été traduit. Alors, le prêtre pour être sûr que c’était vrai, il a été voir mais c’était la vérité, c’était tout à fait ces paroles-là, que ça voulait dire. Alors, le prêtre qui a fait du Latin pendant 6 ou 7 ans, parce que c’était un théologien, et comme il est prêtre, ce n’est pas moi qui aurais pu aller inventer ça non plus, alors que je ne savais pas ce que ça voulait dire et je n’aurais pas été capable d’aller trouver ça.

J.S : Et là, Il vous demande de faire une neuvaine, après, pour aller porter tout ça à l’évêque.

M.A : Eh bien voilà. Alors la neuvaine a été faite, par les Mystères, on a fait la neuvaine.

J.S : Moi je vous avoue que ça me parait absolument terrible, qu’après avoir fait cette neuvaine avec le prêtre….

M.A : Ils ont chipoté, ils n’ont pas voulu que j’y aille.

J.S : Moi, ça me rend sidéré parce qu’il comprenait tout et qu’il y croyait, il voit :

« Les portes s’ouvriront et le cœur de l’évêque fondra ».

M.A : J’étais malheureuse, vous savez.

J.S : Mais si ça avait été bien fait, l’évêque aurait fondu.

M.A : L’évêque aurait cru. A ce moment-là et c’est à cause de cette bêtise-là, que je suis sure qu’il n’a pas cru, enfin qu’il n’a pas cru, il croit peut-être, mais …

J.S : Vous croyez qu’il y croit ?

M.A : Je sais qu’il a dit à une des sœurs de Caen – je vous l’ai peut-être dit, ça – : « Je ne nie rien » Parce qu’il y a deux sœurs de Caen qui viennent le voir, de temps en temps, de la Providence, elles sont encore habillées en religieuses, et elles sont sous la coupe de l’évêque puisqu’elles sont à Caen. L’autre jour, il y avait des fêtes un peu plus loin, des fêtes religieuses, alors, elles y étaient et puis, tout d’un coup la sœur, elle est braque, cette sœur-là, j’aime mieux vous dire que quand elle a quelque chose à dire, elle le dit. Elle s’en va trouver l’évêque qui était un peu tout seul. Elle lui dit :

« Dites-donc Monseigneur, qu’est-ce que vous pensez de Dozulé ? »

J.S : Alors, il a dit :

« Écoutez, je ne nie rien – c’est beau, ce qu’il dit, là – mais je désapprouve tout ce qu’elle fait en dehors, je désapprouve tout le reste. »

Il n’a pas dit autre chose, il a seulement dit ça.

J.S : Quelle responsabilité !

M.A : Ah oui, alors.

J.S : C’est terrible !