02. Jésus condamne la réincarnation. | Jésus dit… à Maria Valtorta

LES CAHIERS DE 1944 – MARIA VALTORTA

Le 7 janvier 1944

 

Jésus dit :

« Voici ce qui est dicté pour toi, ô homme qui m’est cher en dépit de tes erreurs, toi, la brebis perdue pour laquelle j’ai marché et versé mon sang pour t’indiquer la voie de la Vérité. Cette instruction est pour toi. C’est une lumière pour toi. Ne refuse pas mon don.

 

Ne commets pas le sacrilège de penser qu’une autre parole est plus juste que celle-ci. Celle-ci est la mienne. C’est ma voix qui, depuis des siècles, est la même, sans changer, sans se contredire, sans se renouveler au fil des siècles parce qu’elle est parfaite et que le progrès n’a aucune incidence sur elle. Vous, vous pouvez vous mettre à jour. Pas moi, qui suis comme au premier jour de mon enseignement tout comme je suis de toute éternité en ma nature. Je suis la Parole de Dieu, la Sagesse du Père.

Il est dit, dans mon seul et vrai Évangile :

“Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Non pas le Dieu des morts, mais des vivants.”

Abraham a vécu une fois. Isaac a vécu une fois. Jacob a vécu une fois. Tu vivras une fois. Moi, qui suis Dieu, j’ai pris chair une seule fois et ne la prendrai pas une seconde, parce que Dieu lui-même respecte l’ordre. Or l’ordre de la vie humaine est le suivant :

Un esprit fusionne avec une chair pour rendre l’homme semblable à Dieu, qui n’est pas chair mais esprit, non pas animal mais surnaturel.

Quand la chair dépérit lorsque vient son crépuscule, elle tombe comme une dépouille, telle un simple revêtement, dans le néant dont elle fut tirée, et l’âme retourne à sa vie : bienheureuse si elle vit, mais damnée si l’homme a fait de sa chair son seigneur au lieu de faire de Dieu le seigneur de son âme.

De l’au-delà, dont vous désirez inutilement connaître les détails sans vous contenter de croire à son existence, cette âme vous attend en tremblant de peur ou avec des frémissements de joie de voir la chair ressusciter pour s’en revêtir au dernier jour de la Terre et avec elle être précipitée dans l’Abîme ou entrer au ciel glorifiée jusque dans la matière avec laquelle vous avez remporté la victoire : en effet, de votre ennemie naturelle, vous vous serez fait une alliée surnaturelle.

Mais comment pourriez-vous revêtir une chair au moment de ma visite sublime et, avec elle, aller à la condamnation ou à la gloire, si chaque âme avait eu plusieurs chairs ? Laquelle serait choisie ? La première ou la dernière ?

Si, selon vos théories, la première a permis l’accession de l’esprit à la seconde, c’est déjà une chair méritoire, et même plus digne que les autres de posséder le ciel, puisque c’est la première victoire qui coûte. Après cette accession, elle est entraînée. Mais si seuls les parfaits doivent aller au ciel, comment la première peut-elle y aller ? Il serait injuste d’en exclure la première de vos chairs, et tout aussi injuste de penser qu’il en irait de même de la dernière de vos chairs, qu’une théorie néfaste vous fait croire que votre esprit peut revêtir, en une série ascendante, en s’incarnant, se désincarnant pour se réincarner comme un habit que l’on enlève le soir pour le reprendre le lendemain matin.

Et comment pourriez-vous invoquer les bienheureux s’ils étaient déjà réincarnés ? Comment traiter vos défunts de vôtres, s’ils sont au même moment les enfants d’autres personnes ?

Non. L’âme vit. Bien qu’elle soit créée, elle ne sera plus détruite. Elle vit dans la Vie si elle a mené, sur la terre, l’unique vie qui vous soit permise, celle d’enfants de Dieu. Elle vit dans la Mort si elle a vécu sur la terre en fils de Satan. Ce qui est à Dieu retourne à Dieu pour l’éternité. Ce qui est de Satan retourne à Satan pour l’éternité.

Ne dites pas :

“C’est mal.”

Moi qui suis la Vérité, je te dis que c’est le bien suprême. Si vous viviez mille vies, vous deviendriez mille fois les souffre-douleurs de Satan, et vous ne sauriez pas toujours en sortir blessés mais vivants. Mais puisque vous vivez une seule fois et que vous savez que votre destin se joue à ce seul moment, si vous n’êtes pas de nauséabonds adorateurs de la Bête, agissez au moins avec ce minimum de bonne volonté qui me suffit pour vous sauver.

Bienheureux ceux qui, au lieu du minimum, se donnent tout entiers à moi et vivent de la Loi. Du ciel, le Dieu des vivants les regarde avec infiniment d’amour, et ce que vous avez encore de bien sur la terre, vous l’avez par ces saints que vous méprisez parfois mais que les saints du ciel appellent “frères”; les anges les caressent, et le Dieu un et trine les bénit.»

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