01.La parabole du cheval aimé du roi et les bienfaits de Jésus pour les pauvres. | Paraboles de Jésus révélées à Maria Valtorta

⟹ 📖 Ancienne édition : Maria Valtorta | Tome 2 – Chapitre 24
⟹ 📖 Nouvelle édition : Maria Valtorta | Tome 1 – Chapitre 61

 

Un roi avait dans ses écuries des quantités de chevaux magnifiques. Mais il en aimait un d’un amour tout spécial. Il l’avait désiré, avant même de le posséder ; puis, l’ayant acquis, il l’avait mis dans un endroit délicieux, et il allait le voir, poser sur lui son regard et son cœur, contemplant en lui son préféré, rêvant de faire de lui la merveille de son royaume. Et quand le cheval, révolté contre ses ordres, avait désobéi et s’était enfui chez un autre maître, malgré sa douleur et sa justice, le roi avait promis au révolté le pardon après le châtiment. Fidèle à sa promesse, il veillait de loin sur son préféré, lui envoyant des cadeaux et des gardiens qui rappelleraient son souvenir à son cœur.

Mais le cheval, bien que souffrant de son exil hors du royaume, n’avait pas la constance du roi pour aimer et vouloir un pardon total. Il était tantôt bon, tantôt mauvais, mais le bien ne l’emportait pas sur le mal. C’était plutôt le contraire. Et pourtant le roi patientait et, par des reproches et des caresses, il cherchait à faire de son cheval le plus cher ami docile. Plus le temps passait, plus l’animal devenait rétif. Il appelait son roi, pleurait sous le fouet des autres maîtres, mais ne voulait pas appartenir vraiment au roi. Il n’en avait pas la volonté. Epuisé, accablé, gémissant, il ne disait pas :

« C’est ma faute si je suis ainsi »,

mais il s’en prenait à son roi.

       Après avoir tout essayé, le roi tenta un dernier essai.

« Jusqu’à présent, dit-il, j’ai envoyé des messagers et des amis. Je vais lui envoyer mon propre fils. Il a le même cœur que moi et il parlera avec mon propre amour et il donnera des caresses et des cadeaux semblables à ceux que j’avais donnés, et même plus doux encore, car mon fils, c’est moi-même, mais sublimé par l’amour. »

Et il envoya son fils. Voilà la parabole.

       Maintenant, c’est à vous de parler. Vous semble-t-il que ce roi aimait son animal préféré ? »

       Les gens s’écriaient unanimement :

« Il l’aimait infiniment. »

L’animal pouvait-il se plaindre de son roi pour tout le mal qu’il avait souffert après l’avoir abandonné ?

« Non, il ne le pouvait pas »,

répond la foule.

 Répondez encore à cette question : ce cheval, comment vous semble-t-il qu’il a accueilli le fils de son roi qui venait le racheter, le guérir et le ramener dans un lieu de délices ?

« Avec joie, c’est naturel, avec reconnaissance et affection. »

Mais si le fils du roi avait dit au cheval :

« Je suis venu dans ce but et pour te procurer ces avantages, mais tu dois désormais être obéissant, plein de bonne volonté, fidèle envers moi »,

 que pensez-vous que le cheval aurait dit ?

« Oh ! Inutile de le demander ! Il aurait dit, maintenant qu’il savait ce qu’il en coûtait d’être banni du royaume, qu’il voulait correspondre à ce que le fils du roi lui demandait. »

Alors selon vous, quel était le devoir de ce cheval ?

« D’être encore meilleur qu’on ne le lui avait demandé, plus affectueux, plus docile pour se faire pardonner ses fautes passées et par reconnaissance pour le bien qu’on lui avait fait. »

Et s’il n’avait pas agi ainsi ?

« Il serait digne de mort, parce qu’il serait pire qu’une bête sauvage. »

Mes amis, vous avez bien jugé. Agissez donc, vous aussi, comme vous voudriez que ce cheval l’ait fait. Vous, les hommes, vous êtes les créatures de prédilection du Roi des Cieux, Dieu, mon Père et le vôtre ; vous à qui, après les prophètes, Dieu a envoyé son propre Fils, comportez-vous – je vous en conjure pour votre bien et parce que je vous aime comme seul un Dieu peut aimer, ce Dieu qui est en moi pour accomplir le prodige de la Rédemption – comportez-vous au moins comme vous jugez que cet animal doit le faire. Malheur à celui qui, étant homme, s’abaisse à un degré inférieur à celui de l’animal ! Mais s’il pouvait encore y avoir une excuse pour ceux qui jusqu’à présent ont péché, maintenant il n’y en a plus. Auparavant, oui, car trop de temps était passé, le monde avait accumulé trop de poussière sur la Loi, depuis qu’elle avait été donnée. Je suis venu pour présenter de nouveau la parole de Dieu. Le Fils de l’homme est parmi les hommes pour les ramener à Dieu. Suivez-moi. Je suis la Voie, la Vérité et la Vie. »

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