7ème apparition ( 27 décembre 1972 ) : La Croix Glorieuse, Jésus Christ apparaît. | Apparitions de Jésus-Christ à Dozulé 🇨🇵

1972, Mercredi soir 27 décembre

J’avais donc encore une fois à voir cette Croix. J’avais hâte d’arriver à la semaine du Ier janvier, semaine où mon mari part à 4h 30 du matin, pour de nouveau me mettre les bras en croix, et attendre, peut-être cette semaine-là, une dernière apparition.

Mais je suis venue voir Monsieur le Curé mardi soir, puis mercredi soir. La directrice du pensionnat St Joseph, Sœur Bruno, m’avait demandé de m’occuper de garnir l’église pour un mariage qui devait avoir lieu le samedi suivant.

Donc je suis venue ce mercredi soir 27 à la sacristie, avec Monsieur le Curé pour voir quels vases à fleurs il y avait, n’étant pas au courant ; la personne qui s’en occupait normalement était absente. En sortant de la sacristie, il était exactement 7 heures, j’attendais Monsieur le Curé devant la porte de la sacristie, pendant que lui fermait la porte à clef.

À ce moment-là, face à moi dans le ciel, la Croix s’est présentée, comme d’habitude, de la même façon, paraissant plus haute dans le ciel, mais moins grande, pas au même endroit.

Quelques secondes après, au pied de la Croix, s’est formé un nuage ovale, servant de piédestal.

Ensuite la Croix a disparu. Une forme humaine a pris la place, les pieds posés sur ce nuage. C’était merveilleux à mes yeux et à mon esprit. Jamais je n’ai rien vu d’aussi beau.

Sa tête était penchée vers moi, et ses mains tendues vers moi comme pour m’accueillir.

Et j’ai entendu une voix très douce qui me disait :

« N’ayez pas peur. Je suis Jésus de Nazareth, le fils de l’homme ressuscité. »

Quelques secondes après, cette même voix m’a dit :

« Ayez la bonté de répéter ceci :

 

« O Sorte nupta prospera Magdalena.
Annuntiate virtutes ejus qui vos de tenebris vocavit in admirabile lumen suum. »

 

 Traduction :
« Ô Madeleine, qu’un sort heureux a faite épouse.
Proclamez les merveilles de Celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière. »

 

Puis j’ai pu admirer encore quelques instants cette merveille.

Puis tout a disparu d’un seul coup. Il me semblait me retrouver dans les ténèbres. Monsieur le Curé m’a dit que j’avais chancelé en me relevant ; je ne m’en souviens pas.

Mais si vous saviez ce que mon cœur est plein d’amour pour ce Jésus, qui a daigné me visiter, moi, pauvre créature indigne.

Jusqu’à mon dernier jour sur cette terre, je resterai éblouie de cette merveilleuse vision, cette présence de Jésus en ce soir du 27 décembre. Il ne me reste qu’un seul désir : le revoir, revoir Jésus de Nazareth, le fils de l’homme ressuscité.

Il m’aurait été doux de mourir à ce moment-là. Il avait les mains ouvertes comme pour m’accueillir. Mais cela a duré si peu de temps, à ce moment-là.

J’aurais voulu que tout s’arrête, que le temps s’arrête, qu’il n’y ait plus de temps, afin que tout le monde, que toute l’humanité puisse le voir, comme je l’ai vu. Je voudrais pouvoir toujours le contempler à tout jamais, dans sa splendeur, cette merveilleuse lumière, ce Jésus d’amour, plein d’amour, de douceur, de bonté, resplendissant de lumière.

 

Tout est si merveilleux, si grand, que je ne peux exprimer ce que j’ai ressenti jusqu’aux extrémités de mon corps, de mon esprit, s’est imprégné en moi, comme mon propre corps, mon propre sang ; dans toute ma personne, je ressens Jésus plein d’amour, de douceur, de lumière.

Quelle merveilleuse beauté, quelle lumière limpide, quel trésor, quelle grandeur, quelle splendeur mes yeux ont vue, ce soir du 27 décembre ! Quelle joie, quel plaisir aurons-nous quand nous pourrons contempler Jésus pour l’éternité !

Si le monde savait !
Si le monde avait vu !
Si le monde voyait !

Et le monde verra, un jour pas lointain du tout. Et ce jour-là, toute la face de la terre sera dans l’éblouissement total quand ils verront Jésus de Nazareth, le fils de l’homme, resplendissant de lumière, comme je l’ai vu de mes propres yeux, venir sur un nuage, dans toute sa grandeur. Oui, tout le monde le verra.

 

C’est pour cela qu’il est temps de vous convertir. Il est temps de lever la tête : vous pouvez encore être sauvés. Jésus est amour, Jésus est bon, il pardonne. Ayez du regret du fond du cœur.

Faites une petite prière. Jésus sera content. Ayez un regard vers lui, et vous verrez que vous serez très heureux.

Votre esprit sera dans une extrême joie, une joie que vous ne pourrez définir. Car cette joie spirituelle est plus belle que toutes les joies matérielles.

Sur cette terre, nous ne trouvons jamais le bonheur parfait. C’est quand on croit l’atteindre que tout s’écroule.

Mais le bonheur spirituel que nous trouvons en la personne de Jésus, ce bonheur-là, quand on le possède vraiment, il est intarissable.

Ô mon Jésus, que vous êtes resplendissant de beauté dans cette merveilleuse lumière.

Que vous êtes bon, vous êtes amour. Que vos paroles sont douces !

Jamais quelqu’un ne m’a parlé si doucement. La lumière et les paroles de Jésus sont incomparables de douceur et de beauté.

 

Toute ma vie, je proclamerai cette merveille, qu’il faut vivre sans cesse, du matin au soir, du soir au matin ; dès mon réveil, Jésus est avec moi, en moi. Il faut vivre toujours avec Jésus pour comprendre tout ceci, comme une flamme intérieure qui ne s’éteint jamais.

Ô mon Jésus, qu’il est doux de vivre sans cesse avec vous, en vous ! Quelle joie merveilleuse ! donnez-vous à ceux qui vous aiment !

Ne dites surtout pas que je suis privilégiée de Dieu, ça n’existe pas.

Dieu aime toutes ses créatures. C’est lui qui nous a donné la vie. Sans le souffle de Dieu, nous ne serions rien, ce serait le néant.

Mais l’Esprit Saint est là, qui nous relève, qui nous aime. Et Dieu aime toutes ses créatures sans exception.

Dieu nous appelle tous, et peu l’écoutent.

Réfléchissez un peu, retirez-vous seuls un instant. Admirez donc cette nature, ces fleurs, ce parfum, la rosée du matin. Et dites-vous bien que tout ceci n’a pu se faire tout seul.

Tout ce qui pousse, tout ce qui se forme, tout ce qui vit c’est le souffle de Dieu.

(La nature, c’est un miracle constant du Créateur, mais nous n’y faisons pas attention, nous y sommes habitués.)

C’est quand on est seul que l’on trouve la présence de Jésus, quand on se recueille, quand on admire cette nature, la merveille de la Création. C’est dans tout ceci que l’on trouve le Créateur, Dieu, Jésus, l’Esprit Saint. Dans tout ceci, on découvre le visage du Christ.

Non, je ne suis pas privilégiée de Dieu (comme vous pouvez le penser).

Je vais vous dire ce que j’ai ressenti et découvert, en voyant Jésus au soir du 27 décembre 1972 : c’est une découverte merveilleuse que j’ai ressentie.

C’est avec ardeur et force que j’ai désiré que le temps s’arrête, que tout s’arrête, qu’il Il n’y ait plus de temps, plus de soir, plus de matin, plus de lever du jour. Je désirais tout ceci pour rester indéfiniment face à Jésus, pour le contempler à jamais pour l’éternité, dans sa merveilleuse lumière céleste, qui est d’une beauté éclatante.

Et si tout avait pris fin, si tout s’était arrêté à ce moment-là, je n’aurais pas été la seule à voir Jésus. Toute l’humanité aurait pu le voir, comme je l’ai vu de mes propres yeux. Toute l’humanité aurait pu admirer cette beauté. Et tous auraient eu le même désir que moi : le contempler à jamais pour l’éternité. Et alors là : heureux ceux qui ont cru et qui ont pratiqué sa parole.

 

0ui pourtant, ayez confiance. Jésus est là, prêt à nous accueillir, les mains tendues vers ceux qui l’aiment et l’écoutent. Et puis, Jésus est plein d’amour. Ses yeux sont pleins d’amour, de douceur, de tristesse à la fois, et sa voix est d’une douceur incomparable.

J’ai découvert aussi que nous sommes tous un seul esprit en Dieu. J’ai vu Jésus, mais il est présent aussi pour chacun de nous. Nous sommes tous un même esprit en lui. Tous ensemble, nous formons qu’un seul esprit en Dieu, comme la sainte Trinité. Ceci est très important. Car Jésus nous aime tous d’un même amour, dans un même esprit d’amour.

 

C’est pourquoi personne ne peut être oublié, que tous nous sommes quelqu’un. Le plus malheureux, le plus pauvre, le plus isolé, le plus délaissé est quelqu’un de très important en Dieu. C’est pourquoi que quelqu’un qui tue son frère fait un acte très grave, en Dieu. L’avortement, par exemple, est interdit. Jamais, sous aucun prétexte, il ne faut tuer l’être humain.

Car c’est Dieu qui donne la vie. L’être humain est irremplaçable. Il est de Dieu, chaque être humain est en Dieu, il est de Dieu, puisque c’est par lui que tout a été créé.

Et détruire un être humain, même quand il se forme, il possède déjà la vie, c’est un crime. Et ce péché est le plus grave de tous, puisque c’est détruire ce que Dieu lui-même a créé : la vie.

Jésus a daigné me visiter. Mais soyez certains que vous qui ne l’avez pas vu, il est autant présent avec vous tous les jours de votre vie. Il est toujours là. Il vous observe, sans vous en rendre compte. Il est autant pour chacun de nous. ll est toujours là. Mais notre corps le gêne et ne peut voir le spirituel. Et, tout à coup, il vient à vous, au moment où vous vous y attendez le moins.

Je vous en supplie, vous qui lirez ces pages, ayez confiance en Jésus. Ne vivez que pour lui, que par lui, qu’en lui. Ne vous arrêtez pas aux choses matérielles.

Qu’est-ce que c’est qu’une vie ? Une vie, c’est le temps d’un printemps. Avec le temps, tout s’en va, tout vieillit, tout s’écroule. Mais la foi, l’espoir, l’amour que nous avons en Dieu, celle-là reste et mérite d’être vécue, puisque ce sera pour l’éternité, pour l’éternité dans la paix du Christ, dans la lumière du Christ.

Quand une âme voit un rayon de la lumière de Dieu, elle souhaite mourir pour voir cette lumière éternellement.

Terminé le 8 juin 1973



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