Maria Valtorta | Tome 1 – Chapitre 10 : Voilà la parfaite enfant au cœur de colombe

Jésus parle :

« Salomon fait dire à la Sagesse :

« Si quelqu’un est tout petit, qu’il vienne à moi ».

Et réellement de sa forteresse, des murs de sa cité, l’Éternelle Sagesse disait à l’Éternelle Enfant :

« Viens à Moi ».

Il brûlait de la posséder. Plus tard, le Fils de la Toute Pure Enfant dira :

« Laissez venir à Moi les petits enfants car le Royaume des Cieux est à eux et qui ne leur devient semblable n’aura pas de place en mon Royaume ».

Les voix se rencontrent, et pendant que la voix du Ciel crie à la toute petite Marie :

« Viens à moi »,

la voix de l’Homme dit, et pense à sa Mère en disant :

« Venez à Moi si vous savez être de tout petits enfants ».

Le modèle, je vous le donne en ma Mère. Voici la parfaite Enfant, au cœur de colombe, simple et pur, Celle que les années et le contact du monde n’ont pas atteinte par la barbarie de leur corruption, de leurs voies tortueuses, et mensongères. Marie a repoussé ce contact. Venez vers Moi en la regardant. Toi qui la vois, dis-moi : son regard d’enfant est-il bien différent de celui que tu lui as vu au pied de la Croix ou dans la jubilation de la Pentecôte ou à l’heure où ses paupières ont voilé ses yeux de gazelle pour le dernier sommeil ? Non. Ici c’est le regard incertain et étonné de l’enfant, puis ce sera le regard étonné et respectueux de l’Annonciation, et puis le bienheureux de la Mère de Bethléem, et puis le regard d’adoration de ma première sublime Disciple, puis le regard déchirant de la Torturée du Golgotha, puis le regard radieux de la Résurrection et de la Pentecôte, puis celui voilé, du sommeil extatique de la dernière vision. Mais aussi soit qu’il s’ouvre pour la première vision que lorsqu’il se ferme épuisé sur la dernière lumière, après la vision de tant de joies et d’horreurs, l’œil est serein, pur, tranquille pan de ciel qui resplendit, toujours égal, sous le front de Marie. Colère, mensonge, orgueil, impureté, haine, curiosité, ne l’ont jamais souillé de leurs nuages fumeux.

 

C’est l’œil qui regarde Dieu avec amour, au milieu des pleurs ou des rire, et qui pour l’amour de Dieu caresse et pardonne, et supporte tout, et l’amour envers son Dieu le rend invulnérable aux assauts du Mal, qui tant de fois a utilisé l’œil pour pénétrer dans le cœur. L’Œil pur, paisible, bénédiction que possèdent les purs, les saints, ceux qui sont enamourés de Dieu. Je l’ai dit :

« La lumière de ton corps, c’est l’œil. Si l’œil est pur, tout ton corps sera dans la lumière, mais si l’œil est trouble, toute ta personne sera dans les ténèbres ».

Les saints ont eu cet œil qui est lumière pour l’esprit et salut pour la chair parce que, comme Marie, pendant toute leur vie ils n’ont regardé que Dieu et même plus encore : ils se sont souvenus de Dieu. Je t’expliquerai, petite voix, le sens de cette dernière parole que je t’ai dite. »



Ces enregistrements audio sont des lectures de la traduction de Felix Sauvage, qui a été éditée de 1979 à 2016.

Felix Sauvage, enseignant retraité à Pont-Audemer, a traduit « Il poema dell’Uomo-Dio » d’italien en français de 1971 à 1976, et a trouvé le titre – qui a depuis été repris pour toutes les autres traductions de l’Oeuvre de Maria Valtorta – « L’Evangile tel qu’il m’a été révélé ». Le 27 décembre 1976, les éditeurs de Maria Valtorta – Claudia et Emilio Pisani – vinrent à l’hospice « Albatros » de Pont-Audemer, où Felix Sauvage leur remit les manuscrits de son travail bénévole. Il meurt le 16 septembre 1978 à l’âge de 87 ans, avant le début de la parution de sa traduction en décembre 1979.

Depuis mars 2017, c’est désormais la nouvelle traduction d’Yves d’Horrer qui est éditée, et qui remplace celle de Felix Sauvage.

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