Maria Valtorta | Tome 1 – Chapitre 14 : « L’Éternelle vierge n’a eu qu’une seule pensée : adresser vers Dieu son cœur »

Jésus dit :

« Le Souverain Prêtre avait dit :

« Marche en ma présence et sois parfaite ».

Le Souverain Prêtre ne savait pas qu’il parlait à la Femme, qui pour la perfection n’était inférieure qu’à Dieu seul. Mais il parlait au nom de Dieu, et pour cette raison, sacré était l’ordre qu’il donnait.

 

Toujours sacré, mais spécialement pour celle qui était la Pleine de Sagesse. Marie avait mérité que la « Sagesse la prévînt et se montrât à Elle tout d’abord « parce que » dès le commencement de sa journée, Elle avait veillé à sa porte, et désirant s’instruire, pour amour, Elle voulait être pure pour obtenir l’amour parfait et mériter d’avoir la Sagesse pour maîtresse ».

 

Dans son humilité, elle ne savait pas qu’elle la possédait avant d’être née, et que son union avec la Sagesse ne faisait que continuer les divins battements de son cœur au Paradis. Elle ne pouvait pas imaginer cela. Et quand dans le silence de son cœur, Dieu lui disait des paroles sublimes, elle s’humiliait à l’idée que c’était des pensées d’orgueil et, levant vers Dieu un cœur innocent, elle disait :

« Aie pitié de ta servante, Seigneur ! ».

Oh ! vraiment la Vraie Sage, l’Éternelle Vierge n’a eu qu’une seule pensée dès l’aube de sa journée :

« Adresser vers Dieu son cœur, dès le matin de sa vie et veiller pour le Seigneur, en priant en présence du Très-Haut »,

demandant pardon pour la faiblesse de son cœur, comme son humilité le lui suggérait de croire, ne sachant pas qu’elle anticipait les demandes de pardon pour les pécheurs, qu’elle ferait plus tard au pied de la Croix, en même temps que son Fils mourant.

« Quand plus tard le Grand Seigneur le voudra, Elle sera remplie de l’Esprit d’intelligence » et comprendra alors sa sublime mission. Pour l’heure, ce n’est qu’une petite fille, qui dans la paix sacrée du Temple lie, « relie » de plus en plus étroits ses conversations, ses affections, ses souvenirs à Dieu. Ceci pour tout le monde. Mais pour toi, petite Marie, le Maître n’a-t-il rien de particulier à te dire ? – Marche en ma présence : et sois pour cela parfaite « . Je change légèrement la phrase sacrée et je t’en fais un ordre. Parfaite dans l’amour, parfaite dans la générosité, parfaite dans la souffrance.

 

Regarde, une fois de plus la Maman. Et médite sur ce que beaucoup ignorent ou veulent ignorer, parce que la douleur est chose trop désagréable à leur palais et à leur esprit… La douleur. Marie l’a possédée dès les premières heures de sa vie. Être parfaite, comme elle l’était, c’était posséder aussi une parfaite sensibilité. Pour cela, plus vive devait être la douleur du sacrifice, mais pour cela aussi il était plus méritoire. Qui possède la pureté possède l’amour, qui possède l’amour possède la sagesse, qui possède la sagesse possède la générosité et l’héroïsme, parce qu’il sait pour qui il se sacrifie. Élève ton esprit, même si la croix te courbe, te brise, te tue. Dieu est avec toi. »



Ces enregistrements audio sont des lectures de la traduction de Felix Sauvage, qui a été éditée de 1979 à 2016.

Felix Sauvage, enseignant retraité à Pont-Audemer, a traduit « Il poema dell’Uomo-Dio » d’italien en français de 1971 à 1976, et a trouvé le titre – qui a depuis été repris pour toutes les autres traductions de l’Oeuvre de Maria Valtorta – « L’Evangile tel qu’il m’a été révélé ». Le 27 décembre 1976, les éditeurs de Maria Valtorta – Claudia et Emilio Pisani – vinrent à l’hospice « Albatros » de Pont-Audemer, où Felix Sauvage leur remit les manuscrits de son travail bénévole. Il meurt le 16 septembre 1978 à l’âge de 87 ans, avant le début de la parution de sa traduction en décembre 1979.

Depuis mars 2017, c’est désormais la nouvelle traduction d’Yves d’Horrer qui est éditée, et qui remplace celle de Felix Sauvage.

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