02. La parabole des fourmis. | Paraboles de Jésus révélées à Maria Valtorta

⟹ 📖 Ancienne édition : Maria Valtorta | Tome 2 – Chapitre 56
⟹ 📖 Nouvelle édition : Maria Valtorta | Tome 2 – Chapitre 91


Enseignement aux disciples dans l’oliveraie, aux environs de Nazareth

Observez.

Même ce qui nous entoure nous enseigne cette grande force. Regardez cette tribu de fourmis qui accourt tout entière vers un même endroit. Suivons-la et nous découvrirons la raison de leur affluence, qui n’est pas inutile, vers ce point déterminé… Voilà : l’une de leurs petites sœurs a découvert, grâce à ses organes minuscules qui nous sont invisibles, un grand trésor sous cette large feuille de radis sauvage. C’est un morceau de mie de pain, peut-être tombé des mains d’un paysan venu soigner ses oliviers, ou bien de celles d’un voyageur qui a fait une pause à l’ombre pour prendre son repas, ou encore de celles d’un joyeux gamin courant sur l’herbe fleurie.

Comment, à elle seule, aurait-elle pu traîner dans sa fourmilière ce trésor mille fois plus gros qu’elle ? Alors elle a appelé l’une de ses sœurs et lui a dit :

« Regarde et cours vite dire à nos sœurs qu’il y a là de la nourriture pour toute la tribu et pour plusieurs jours. Hâte-toi avant qu’un oiseau ne découvre ce trésor, appelle ses compagnons et qu’ils le dévorent. »

Et la petite fourmi a couru, tout essoufflée par les accidents du terrain, à travers graviers et herbes, jusqu’à la fourmilière et elle a dit :

« Venez, l’une de nous vous appelle. Elle a fait une découverte pour toutes. Mais elle ne peut la charrier jusqu’ici toute seule. Venez. »

Alors toutes, même celles qui, exténuées par le travail accompli durant toute la journée, se reposaient dans les galeries de la fourmilière, sont accourues ; même celles qui étaient en train de ranger les provisions dans les réserves.

Une, dix, cent, mille… Voyez-les qui le saisissent de leurs griffes, le soulèvent en faisant de leur corps un chariot, le traînent en s’arc-boutant sur le sol. L’une tombe… l’autre, là, a failli s’estropier parce que le pain, en rebondissant, la cloue entre son extrémité et un caillou. Celle-ci, encore, si petite, une jeune de la tribu, s’arrête, épuisée… mais, après avoir repris son souffle, elle repart.

Oh ! Comme elles sont unies ! Regardez : maintenant le morceau de pain est bien agrippé et il avance, il avance lentement mais il avance. Suivons-le… Encore un peu, petites sœurs, encore un peu et votre fatigue sera récompensée. Elles n’en peuvent plus, mais elles ne cèdent pas. Elles se reposent et repartent… Voilà qu’elles arrivent à la fourmilière.

Et maintenant ? Maintenant, au travail pour réduire en miettes ce gros morceau de mie. Voyez ce travail ! Les unes découpent, les autres transportent… Voilà, c’est fini.

Maintenant tout est en sécurité et, heureuses, elles disparaissent par les fissures au fond des galeries. Ce sont des fourmis, rien d’autre que des fourmis. Pourtant elles sont fortes parce qu’elles sont unies. Méditez là-dessus.

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