Prophéties de Jésus-Christ révélées à Maria Valtorta | 16. Qui sera l’Antichrist ?

⟹ 📖 Les Cahiers de 1944 : Maria Valtorta | Le 20 août 1943

Le 20 août 1943 Jésus dicte :

Si l’on observait bien ce qui se passe depuis quelque temps, et spécialement depuis le début de ce siècle qui termine le second millénaire, on devrait penser que les sept sceaux ont été ouverts. Jamais comme maintenant, je ne me suis dépensé pour revenir parmi vous avec ma Parole, afin de rassembler les troupes de mes élus pour partir avec eux et mes anges livrer bataille aux forces occultes qui s’emploient à ouvrir à l’humanité les portes de l’abîme.

Guerres, famines, épidémies, armes meurtrières – qui sont pires que ces bêtes féroces mentionnées par mon Bien Aimé -, tremblements de terre, éruptions des viscères du sol et appels miraculeux à des voies mystiques de petites âmes mues par l’Amour, persécutions contre mes fidèles, hauteurs d’âmes et bassesses de corps, rien ne manque des signes par lesquels l’heure de ma Colère et de ma Justice peut vous paraître proche.

Devant l’horreur que vous éprouvez, vous vous exclamez :

« Le temps est arrivé ; il ne peut rien arriver de plus terrible ! »

Et vous appelez à grands cris la fin qui vous libérera.

Les coupables l’appellent en se moquant et en maudissant, comme toujours ;
les bons l’appellent, eux qui ne veulent plus voir le Mal prendre encore longtemps le dessus sur le Bien.

Paix, mes élus ! Encore un peu de temps et puis je viendrai. La somme de sacrifice nécessaire à la justification de la création de l’homme et au sacrifice du Fils de Dieu n’est pas encore atteinte. Le déploiement de mes cohortes n’est pas encore terminé et les anges du Signe n’ont pas encore mis le sceau glorieux sur tous les fronts de ceux qui ont mérité d’être appelés à la gloire.

L’opprobre de la terre est tel que sa fumée, de peu différente de celle qui s’échappe de la demeure de Satan, monte jusqu’au pied du trône de Dieu comme une violence sacrilège. Avant l’apparition de ma Gloire, il faut que l’Orient et l’Occident soient purifiés pour être dignes de voir apparaître ma Face.

L’encens qui purifie et l’huile qui consacre le grand autel sans limites où la dernière Messe sera célébrée par moi – Pontife éternel, servi à l’autel par tous les saints que le ciel et la terre auront à cette heure -là – sont les prières et les souffrances de mes saints, des bien-aimés de mon Cœur, de ceux qui sont déjà marqués de mon sceau, la croix bénie, avant que les anges du Signe les aient contresignés.

C’est sur la terre que le Signe se grave et c’est votre vouloir qui le grave. Puis les anges le rempliront d’un or incandescent qui ne s’efface pas et qui fera, dans mon Paradis, resplendir votre front comme le soleil.

Grande est l’horreur actuelle, mes bien-aimés ; mais de combien, de combien va-t-elle encore s’accroître pour devenir l’Horreur des derniers temps ! Et s’il semble vraiment que I’ absinthe se soit mélangée au pain, au vin, au sommeil de l’homme, beaucoup, beaucoup d’autre absinthe doit encore couler dans vos eaux, sur vos tables, sur vos lits avant que vous ayez atteint l’amertume totale qui sera la compagne des derniers jours de cette race créée par l’Amour, sauvée par l’Amour et qui s’est vendue à la Haine.

Si Caïn s’en est allé errant sur la terre après avoir répandu un sang innocent, mais toujours sang corrompu par la faute originelle, et n’a trouvé personne qui le soulageât du tourment du souvenir parce que le Signe de Dieu était sur lui comme châtiment – et il a engendré l’amertume, a vécu et dû vivre et mourir dans l’amertume -, est-ce que la race de l’homme qui a effectivement versé et continue à verser délibérément le Sang infiniment innocent qui l’a sauvé, ne doit pas souffrir ?

Pensez donc que ce ne sont que les prodromes, mais que ce n’est pas encore l’heure.

Ce sont les précurseurs de celui que j’ai dit qu’il pourrait s’appeler : la « Négation », le « Mal incarné », l’« Horreur », le « Sacrilège», le « fils de Satan », la « Vengeance », la « Destruction» … et je pourrais continuer à lui donner des noms qui le décrivent d’une manière claire et effrayante. Mais lui n’est pas encore là.

Ce sera une personne très en vue, comme un astre. Non pas un astre humain qui brille dans un ciel humain. Mais un astre d’une sphère surnaturelle et qui, cédant à la flatterie de l’Ennemi, connaîtra l’orgueil après l’humilité, l’athéisme après la foi, la luxure après la chasteté, la faim de l’or après la pauvreté évangélique, la soif des honneurs après l’effacement.

Il serait moins effrayant de voir tomber une étoile du firmament que de voir se précipiter dans les spires de Satan cette créature déjà désignée, et qui copiera le péché de son père d’élection. Lucifer, par l’orgueil, est devenu le Maudit et l’Obscur. L’Antichrist, par orgueil d’un moment, deviendra le maudit et l’obscur après avoir été un astre de mon armée.

Comme récompense de son abjuration, qui secouera le ciel d’un frisson d’horreur et fera trembler les colonnes de mon Eglise par l’effroi que suscitera sa chute, il obtiendra l’aide totale de Satan qui lui donnera les clés de l’abîme pour qu’il l’ouvre.

Et il l’ouvrira tout grand pour qu’en sortent les instruments d’horreur que, au cours des millénaires, Satan a fabriqués pour amener les hommes au désespoir total, de sorte que d’eux-mêmes, ils invoqueront Satan comme Roi et courront à la suite de l’Antichrist, le seul qui pourra ouvrir les portes de l’abîme pour en faire sortir son roi, tout comme le Christ a ouvert les portes des cieux pour en faire sortir la grâce et le pardon qui font des hommes des êtres semblables à Dieu et des rois d’un Royaume éternel dont je suis le Roi.

De même que le Père m’a donné tout pouvoir, de même Satan lui donnera tout pouvoir, et spécialement tout pouvoir de séduction pour entraîner à sa suite tous les faibles et ceux qui sont corrompus par la fièvre des ambitions comme l’est leur maître. Mais, dans ses ambitions effrénées, il trouvera encore insuffisantes les aides surnaturelles de Satan et cherchera d’autres aides chez les ennemis du Christ, lesquels, ayant des armes de plus en plus meurtrières – que leur penchant au mal les incitera à mettre au point pour semer le désespoir dans les foules -, l’aideront jusqu’à ce que Dieu dise « Assez ! » et les réduise en cendres par la seule splendeur de son aspect.

Les hommes ont beaucoup trop disserté au cours des siècles – et pas toujours mus par une soif de savoir justifiée, ni par un honnête désir de faire réparation pour le mal menaçant, mais plutôt mus par une curiosité inutile – sur ce que Jean a dit au chapitre X de l’Apocalypse. Mais sache, Maria, que je permets qu’on sache tout ce qu’il peut être utile de savoir, tandis que je voile tout ce que je trouve bon que vous ne sachiez pas.

Vous êtes trop faibles, mes pauvres enfants, pour connaître le nom d’horreur des « sept tonnerres » apocalyptiques. Mon ange a dit à Jean : « Scelle ce qu’ont dit les sept tonnerres et ne l’écris pas. » Je dis que ce qui est scellé, ce n’est pas encore l’heure de l’ouvrir ; et si Jean ne l’a pas écrit, moi, je ne le dirai pas.

Du reste ce n’est pas à vous qu’il arrivera de goûter cette horreur, c’est pourquoi il ne vous reste qu’à prier pour ceux qui devront la subir, pour que la force ne disparaisse pas en eux et qu’ils ne viennent pas à faire partie de la foule de ceux qui, lorsque le fléau les frappera, ne connaîtront pas la pénitence et blasphémeront contre Dieu au lieu de l’appeler à leur aide. Un grand nombre d’entre eux sont déjà sur la terre et leur descendance sera sept fois sept fois plus démoniaque qu’eux-mêmes.

Moi-même, et non pas mon ange, je jure que quand le son de la septième trompette aura fini de retentir et que l’horreur du septième fléau sera achevée, sans que la race d’Adam reconnaisse le Christ-Roi comme Seigneur, Rédempteur et Dieu, et invoque sa Miséricorde et son Nom dans lequel se trouve le salut, moi, par mon Nom et ma Nature, je jure que j’arrêterai l’instant dans l’éternité. Alors le temps cessera et le Jugement commencera, le Jugement qui séparera éternellement le Bien du Mal, après des millénaires de vie en commun sur la terre.

Le Bien retournera à la source d’où il est venu, tandis que le mal se précipitera là où il a déjà été précipité depuis le moment de la rébellion de Lucifer et d’où il est sorti pour troubler la faiblesse d’Adam par la séduction des sens et de l’orgueil.

Alors le mystère de Dieu s’accomplira. Alors vous connaîtrez Dieu. Tous, tous les hommes de la terre, depuis Adam jusqu’au dernier-né, rassemblés comme des grains de sable sur la dune de la plage éternelle, verront le Seigneur Dieu, Créateur, Juge, Roi.

Oui, vous le verrez, ce Dieu que vous avez aimé, blasphémé, béni, vilipendé, servi, fui. Vous le verrez. Vous saurez alors à quel point Il méritait votre amour et à quel point cela valait la peine de le servir.

Oh ! quelle joie pour ceux qui se seront consumés dans son amour et l’obéissance envers lui !

Et quelle terreur pour ceux qui auront préféré suivre l’Antagoniste et le Séducteur
au lieu du Verbe incarné en qui réside la Rédemption ;
au lieu du Christ : chemin qui mène au Père ;
au lieu de Jésus : la Vérité très sainte ;
au lieu du Verbe : la vraie Vie !

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