Prophรฉties de Jรฉsus-Christ rรฉvรฉlรฉes ร  Maria Valtorta | 17. Les athรฉes vont veiller sur la multitude des morts.

โŸน ๐Ÿ“– Les Cahiers de 1944 : Maria Valtorta | Le 07 aoรปt 1943

Le 07 aoรปt 1943 Jรฉsus dicte :

Toute l’humanitรฉ est pรฉcheresse. Une seule crรฉature n’a pas goรปtรฉ, je ne dis pas la saveur amรจre, mais mรชme l’odeur amรจre du pรฉchรฉ. Et ce fut Marie, ma trรจs douce Mรจre, celle qui m’a permis de ne pas regretter le Paradis que j’avais quittรฉ pour me faire Chair parmi vous, parce qu’en Marie je trouvais les blancheurs รฉternelles et les amours resplendissantes qui sont au ciel. En elle rรฉsidait le Pรจre, qui la choyait comme la Parfaite parmi les crรฉatures ; en elle rรฉsidait l’Esprit-Saint qui la pรฉnรฉtra de son Feu pour faire de la Vierge la Mรจre ; autour d’elle se tenaient les cohortes angรฉliques, adorant la Trinitรฉ dans une crรฉature.

Le sein de Marie ! Le cล“ur de Marie ! Non, l’esprit le plus ravi en Dieu ne peut pas descendre jusqu’au fond, ni s’รฉlever jusqu’au sommet de ces deux perfections de puretรฉ et d’amour. Je vous les รฉclaire, je les illumine pour les plus chers parmi ceux qui me sont chers. Mais c’est seulement quand vous serez lร  oรน rรฉside la Science parfaite que vous comprendrez Marie.

Toute l’humanitรฉ est pรฉcheresse. Mais il y a le pรฉcheur qui est uniquement pรฉcheur, et il y a l’impie, c’est-ร -dire celui qui porte le pรฉchรฉ ร  une perfection dรฉmoniaque. Puisque, dans le mal, le Dรฉmon sait atteindre la perfection, ses disciples les plus fidรจles ne sont pas infรฉrieurs ร  leur maรฎtre.

Je t’ai dรฉjร  dit que Lucifer s’efforce d’imiter Dieu, dans le mal naturellement. Il assume les formes, dirais-je, de la vie et de la ยซ cour ยป qu’a eues le Fils de Dieu. Le Dรฉmon prend les attitudes du Christ et, comme le Christ, il a des apรดtres et des disciples. Parmi eux il choisira le plus parfait pour en faire lโ€™Antichrist. Pour le moment, nous en sommes ร  la pรฉriode prรฉparatoire de ses prรฉcurseurs.

L’impie sera conduit au tombeau. C’est naturel. Lucifer peut donner toutes les aides ร  ses prรฉfรฉrรฉs, ร  ses fidรจles, ร  ses esclaves, mais pas l’immunitรฉ contre la mort, parce que moi seul je suis la Vie et moi seul j’ai vaincu la mort. C’est pourquoi, lorsque la mesure du mal commis par l’impie sera comble, je donnerai ร  la mort l’ordre de prendre possession de cette chair qui, ร  cause de cela, connaรฎtra l’horreur du tombeau. Et pour l’impie, ce sera un vrai tombeau.

Pour les bons, pour les rachetรฉs, pour les pardonnรฉs, il n’en est pas ainsi puisqu’ils croient et que ce qu’ils savent repose sur leur foi. C’est un lieu oรน le vรชtement mortel retourne ร  sa nature de poussiรจre, libรฉrant l’esprit dans l’attente de l’heure oรน ce qui fut crรฉรฉ se recomposera pour entrer dans la gloire ou dans la damnation avec la perfection de la crรฉation que Dieu a crรฉรฉe pour lโ€™homme : c’est-ร -dire avec l’union d’un esprit ร  une chair. Esprit immortel comme Dieu son Crรฉateur et Pรจre, chair mortelle comme pour un animal terrestre, roi de la terre, hรฉritier du ciel, mais qui trop souvent prรฉfรจre la terre au ciel et se comporte en animal, non pas parce que dotรฉ d’une รขme, mais parce qu’il ne vit pas moins, et parfois mรชme plus, en animal que les vรฉritables animaux.

Les รขmes, sรฉparรฉes des corps, ont trois demeures. Et elles les auront jusqu’ร  ce qu’il n’en reste plus que deux, aprรจs le Jugement qui se fera en toute รฉquitรฉ. Les bienheureux jouissent immรฉdiatement du repos รฉternel. Ceux qui souffrent activement accomplissent leur expiation en pensant ร  l’heure de leur libรฉration en Dieu. Les damnรฉs s’agitent dans la fureur du bien perdu et ils trouvent d’autant moins de repos dans leurs terribles tortures qu’ils ont รฉtรฉ plus impies.

Mais l’impie, celui qui par son impiรฉtรฉ en a entraรฎnรฉ d’autres ร  l’impiรฉtรฉ et au pรฉchรฉ, sera comme un phare sans repos dans une mer agitรฉe par la tempรชte. Devant lui se tiendra la foule de ceux qui auront รฉtรฉ tuรฉs par lui (dans leur รขme) ; devant lui se tiendra le souvenir vivant d’un si grand nombre d’homicides d’รขmes commis par lui, et le remords – qui ne donne pas de repos ร  celui qui tue et ce, depuis le jour oรน Caรฏn rรฉpandit le sang de son frรจre – le fouettera bien plus atrocement que les fouets de l’enfer. Il veillera sur son crime, commis contre Dieu dans ses crรฉatures, comme une bรชte furieuse qui a fait un carnage dans les รขmes. Il est terrible d’avoir devant soi la preuve de ses mรฉfaits ! Chรขtiment ajoutรฉ aux autres chรขtiments ! Horreur sans mesure, tout comme sont sans nombre les fautes de l’impie parmi les pรชcheurs.

Mais maintenant, Maria, pour consoler ton cล“ur qui sombre dans les grandes blessures d’un autre monde oรน ce n’est pas l’Amour qui rรจgne, mais la Rigueur de Dieu, รฉlรจve ton esprit en รฉcoutant cette parole qui est toute pour toi et pour les รขmes comme toi. Sais-tu ce que reprรฉsentent pour moi les cล“urs donnรฉs ร  lโ€™Amour ? Mon Paradis sur la terre ! Vous portez un petit morceau de ciel sur ce pauvre monde et, sur ce petit morceau, le Fils de Dieu pose les pieds pour venir prendre ses dรฉlices parmi les enfants du Pรจre. Ouvre ton cล“ur ร  ton Jรฉsus. Donne-moi ton cล“ur ; donne-le-moi totalement. Je le veux. Comme Mรฉdecin et Ami d’esprit et de chair, comme รฉpoux et comme Dieu qui t’a choisie pour ta foi et pour ton audacieux sentiment d’amour.

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