Prophรฉties de Jรฉsus-Christ rรฉvรฉlรฉes ร  Maria Valtorta | 21. Jรฉsus dรฉvoile la fin des temps, l’apocalypse : famine, sรฉcheresse, รฉpidรฉmie et le jugement dernier.

โŸน ๐Ÿ“– Les Cahiers de 1943 : Maria Valtorta | Le 29 octobre 1943

Le 29 octobre1943 Jรฉsus dicte :

Quand je fais dire ร  Sophonie que j’enlรจverai tout de la surface de la terre, je le fais prophรฉtiser ce qui arrivera ร  l’avant-veille des derniers temps, ce qu’ensuite j’ai annoncรฉ en parlant, ร  mots couverts, de la ruine du Temple et de celle de Jรฉrusalem, de la destruction du monde ; c’est aussi ce que prophรฉtise mon Bien-Aimรฉ Apรดtre dans son Apocalypse.

Les voix se succรจdent. Aussi puis-je dire que, comme dans un รฉdifice sacrรฉ รฉlevรฉ ร  la gloire du Seigneur, les voix montent de pinacle en pinacle, de prophรจte en prophรจte avant la venue du Christ pour culminer avec ce qu’a dit le Verbe pendant sa vie d’homme, et ensuite redescendre de pinacle en pinacle, au cours des siรจcles, par la bouche des prophรจtes qui ont suivi le Christ.

C’est comme un concert qui chante les louanges, les volontรฉs, les gloires du Seigneur, et qui durera jusqu’au moment oรน les trompettes angรฉliques rassembleront les morts des sรฉpulcres et les morts de l’esprit, les vivants de la Terre et ceux du Ciel, pour qu’ils se prosternent devant la gloire visible du Seigneur et entendent la parole du Verbe de Dieu, cette Parole qu’un grand nombre ont repoussรฉe ou nรฉgligรฉe, mรฉprisรฉe, et ร  laquelle ils ont dรฉsobรฉi, cette Parole qui est venue : Lumiรจre dans le monde, et que le monde n’a pas voulu accueillir, lui prรฉfรฉrant les tรฉnรจbres.

Je suis le sommet de la Maison de Dieu. Parole plus haute et plus vraie que la Mienne ne peut exister.

Mais mon Esprit est dans la bouche des ยซ voix mineures ยป, puisque tout ce qui parle de ce qui est de Dieu est parole inspirรฉe de Dieu.

La famine et la mortalitรฉ provoquรฉes par les รฉpidรฉmies seront un des signes prรฉcurseurs de ma seconde venue. Des chรขtiments crรฉรฉs pour vous punir et vous rappeler ร  Dieu seront mis en ล“uvre, avec leur douloureuse action : une des sรฉlections entre les fils de Dieu et ceux de Satan.

 

La faim provoquรฉe par les guerres maudites, dรฉclenchรฉes sans aucune justification d’indรฉpendance nationale, mais par la seule soif fรฉroce de pouvoir et d’orgueil de dรฉmons habillรฉs en hommes ;

la suspension – voulue par Dieu – des lois cosmiques, qui provoquera un froid sรฉvรจre et prolongรฉ, aussi bien qu’une chaleur brรปlante et non adoucie par la pluie ainsi qu’une inversion des saisons, de sorte que vous aurez une sรฉcheresse ร  la saison des pluies et de la pluie ร  l’รฉpoque de la maturitรฉ des rรฉcoltes.

Les arbres, trompรฉs par des tiรฉdeurs subites ou des froids insolites, fleuriront hors saison et se recouvriront, aprรจs avoir dรฉjร  donnรฉ leurs fruits, de fleurs nouvelles et inutiles qui les รฉpuiseront sans donner de fruits – car tout dรฉsordre est nuisible et conduit ร  la mort, rappelez-vous le bien, รด hommes-, oui, la faim tourmentera cruellement cette race arrogante et ennemie de Dieu.

Les animaux, privรฉs de foin, d’avoine et autres grains, mourront de faim et, pour aggraver la faim des hommes, disparaรฎtront sans avoir eu le temps de procrรฉer. Les oiseaux du ciel et les poissons de la mer ainsi que les troupeaux seront pourchassรฉs de toute part pour donner ร  vos ventres affamรฉs la nourriture que la terre ne produira plus pour vous qu’avec une extrรชme parcimonie.

La mortalitรฉ provoquรฉe par les guerres et les รฉpidรฉmies, par les tremblements de terre et les naufrages, prรฉcipitera dans l’au-delร  bons et mauvais. Les bons, pour votre punition parce que, privรฉs des meilleurs, votre situation empirera sans cesse. Les mauvais, pour leur propre punition car, devanรงant l’heure prรฉvue, ils auront plus tรดt l’enfer pour demeure.

La victime prรฉparรฉe par le Seigneur pour purifier l’autel de la terre profanรฉ par les pรฉchรฉs d’idolรขtrie, de luxure, de haine et d’orgueil, ce sera vous, hommes qui pรฉrirez par milliers et dizaines de milliers sous la faux affilรฉe des foudres divines. Comme de l’herbe fauchรฉe dans un prรฉ en avril, vous tomberez les uns sur les autres : les fleurs saines mรฉlangรฉes aux fleurs empoisonnรฉes, les tiges douces mรฉlangรฉes aux ronces piquantes. La main de mes anges fera le choix et sรฉparera les bรฉnis des maudits, conduisant les premiers au ciel et abandonnant les seconds aux tridents des dรฉmons pour รชtre la pรขture de l’enfer. Le fait d’รชtre roi ou mendiant, savant ou ignorant, jeune ou vieux, guerrier ou prรชtre, ne constituera aucune diffรฉrence et ne pourra pas servir de rempart contre la mort. Le chรขtiment sera lร  et il sera terrible.

Lโ€™ล“il de Dieu choisira, retirant les ยซ lumiรจres ยป pour qu’elles n’aient plus ร  souffrir des tรฉnรจbres engendrรฉes par les hommes liรฉs ร  Satan, et รฉloignant les ยซ tรฉnรจbres ยป elles-mรชmes gรฉnรฉratrices de tรฉnรจbres parce que possรฉdรฉes par le pรจre des tรฉnรจbres : Satan.

L’ล“il de Dieu, qui pรฉnรจtre dans les palais, dans les รฉglises comme dans les consciences – et il n’y aura plus de barrages ni d’hypocrisie pour empรชcher de voir – scrutera le sein de lโ€™ร‰glise : la Jรฉrusalem de maintenant ; il scrutera le sein des รขmes et รฉcrira l’unique dรฉcret pour les indolents, les indiffรฉrents, les tiรจdes, les traรฎtres, les homicides de l’esprit, les dรฉicides.

Non, ne pensez pas que Dieu ne vous fera ni mal ni bien pour vos ล“uvres. Je vous le jure, je le jure ร  moi-mรชme, je le jure par ma Justice, je le jure par un triple serment, je vous ferai du bien pour le bien que vous aurez fait et du mal pour le mal que vous aurez commis.

Si les impuretรฉs de la chair et de vos vies de fauves engendrent une croรปte devant les yeux de l’รขme pour vous empรชcher de voir Dieu, rien ne fait voile pour Dieu. Je ferai peser ma main sur ceux qui se complaisent dans la boue et qui veulent y rester malgrรฉ mes sollicitations et les moyens que je leur donne pour en sortir. Ils deviendront boue dans la boue, puisque de la boue du pรฉchรฉ, ils font l’aliment prรฉfรฉrรฉ de leur faim impure.

Le jour approche, enfants qui avez reniรฉ votre Pรจre. Le temps de la terre est ร  la fois long et bref.

N’รฉtait-ce pas hier que vous jouissiez d’un honnรชte bienยญรชtre procurรฉ par la paix et les ล“uvres pacifiques qui donnent le pain et le travail ? Vous qui vivez en cette heure terrible, n’รฉtait-ce pas hier que vous jouissiez des joies d’une famille non encore dรฉmembrรฉe et dรฉtruite, de la joie des enfants rรฉunis autour de la table du pรจre, de la joie de la couche nuptiale : l’รฉpoux auprรจs de l’รฉpouse, le pรจre courbรฉ sur la tรชte des petits enfants comme maรฎtre et ami ? Et maintenant, oรน est tout cela ?

Rapide comme un oiseau qui vole vers des plages lointaines, tout cela est passรฉ. C’รฉtait hier … et maintenant, en vous retournant, vous constatez qu’un nombre de jours, que l’horreur multiplie avec son intensitรฉ sanguinaire, vous en sรฉpare.

Vous vous rรฉfugiez dans le souvenir, mais des tas de ruines et des รฉtendues de tombes, par la rรฉalitรฉ du prรฉsent, dรฉtruisent pour vous la douceur du souvenir.

O hommes qui insultez Dieu avec les voix sortant de votre bouche et de votre cล“ur, en croyant que cela vous est permis, รฉcoutez la voix de Dieu, martyrisรฉe et poignante, qui dรฉjร  retentit sur le monde, puisque cela ne lui sert ร  rien de vous parler par la bouche de ses serviteurs et de ses amis, voix qui vous annonce sa colรจre et qui vous appelle encore parce qu’il souffre ร  la pensรฉe de devoir vous punir.

Avant que l’aveuglement de vos esprits soit total, venez au Mรฉdecin et ร  la Lumiรจre. Avant que le sang soit rรฉpandu au point de devenir un lac de mort, venez ร  la source de la Vie. Rassemblez vos misรฉrables capacitรฉs d’amour et tournez-les vers Dieu. Pour ces miettes d’amour que vous lui offrirez, restes des vols de la chair et de Satan, l’Amour vous pardonnera.

A Dieu on donne les prรฉmices et la totalitรฉ des biens. Mais puisque vous n’avez pas su le faire, enfants qui m’avez coรปtรฉ la vie, donnez au Seigneur, grand, puissant et misรฉricordieux, ce qu’il vous reste encore.

Dans votre pauvretรฉ d’esprit, pauvretรฉ humaine et non pas รฉvangรฉlique, arrachez de votre cล“ur ce dernier petit morceau, refusez ce reste ร  la chair et donnez-le-moi !

Je sais que pour quelqu’un qui m’aime, le sacrifice de la vie coรปte moins – car il est enivrรฉ d’amour ยญ que ne vous coรปte le sacrifice d’un baiser. Et pour votre effort, disproportionnรฉ ร  l’offrande, je vous donnerai une rรฉcompense disproportionnรฉe ร  votre don.

Je vous la donnerai, pourvu que vous veniez. Celui qui aura bien travaillรฉ ร  la derniรจre heure sera admis dans le Royaume comme celui qui aura peinรฉ ร  la charrue depuis l’aurore jusqu’au dรฉbut de la soirรฉe, au point de tomber sur elle. Vous n’aurez pas ร  regretter d’avoir une demeure diffรฉrente dans le ciel ; lร  il n’y a pas les mesquineries des jalousies humaines. Mais faites-la, la conquรชte de ce ciel que j’ai crรฉรฉ pour vous et que je vous ai ouvert par ma mort sur la croix. Venez au Seigneur avant que le Seigneur ne vienne ร  vous dans sa majestรฉ de Juge.

En ce qui vous concerne, mes bien-aimรฉs, restez dans la voie que vous avez choisie. Les tornades et les tempรชtes ne pourront pas vous faire perdre le but que je suis, moi dont le cล“ur est ouvert pour vous accueillir avec le baiser de l’amour le plus vif. Laissez tomber royaumes et peuples, laissez ce qui aujourd’hui se croit puissant devenir cendres et ruines ; laissez ce qui se croit aujourd’hui permis de dicter ses volontรฉs et ses doctrines devenir poussiรจre broyรฉe par la Volontรฉ et la Loi de Dieu.

Lors de mon court rรจgne sur le monde, c’est moi qui rรฉgnerai, moi et les restes de mon peuple, c’est-ร -dire les vrais fidรจles, ceux qui n’auront pas reniรฉ le Christ et recouvert le signe du Christ avec la tiare de Satan. Alors tomberont les divinitรฉs mensongรจres des grandes puissances, les affreuses doctrines qui renient Dieu, le Seigneur tout-puissant.

Mon Eglise, avant que l’heure du monde cesse, connaรฎtra un triomphe รฉclatant. Rien dans la vie de mon Corps mystique n’est diffรฉrent de ce qui fut dans la vie du Christ. Il y aura l’Hosanna ร  la veille de la Passion, l’Hosanna quand les peuples, fascinรฉs par la divinitรฉ, plieront le genou devant leur Seigneur. Puis viendra la Passion de mon ร‰glise militante, et enfin la gloire de la Rรฉsurrection รฉternelle dans le ciel.

O bรฉatitude de ce jour oรน seront finies pour toujours les embรปches, les vengeances, les luttes de cette terre, celles de Satan, de la chair ! Mon Eglise sera alors composรฉe des vrais chrรฉtiens. Ce sera l’avant-dernier jour.

Peu nombreux comme au commencement, mais saints comme au commencement. Tout finira dans la saintetรฉ, comme tout avait commencรฉ dans la saintetรฉ. Resteront dehors les menteurs, les traรฎtres, les idolรขtres, ceux qui au dernier jour imiteront Judas et vendront leur รขme ร  Satan en faisant du tort au Corps mystique du Christ. La Bรชte trouvera en eux ses lieutenants pour livrer sa derniรจre bataille.

Et malheur ร  ceux qui ร  Jรฉrusalem, en ces derniers temps, se rendront coupables d’un tel pรฉchรฉ.

Malheur ร  ceux qui en elle profiteront de leur ยซ vรชtement ยป pour rechercher un avantage humain.

Malheur ร  ceux qui laisseront pรฉrir leurs frรจres et nรฉgligeront de faire de la Parole qui leur a รฉtรฉ confiรฉe du pain pour les รขmes affamรฉes de Dieu.

Malheur ! Entre celui qui reniera ouvertement Dieu et celui qui le reniera dans ses ล“uvres, je ne ferai pas de diffรฉrence.

 

En vรฉritรฉ je vous dis avec la douleur de son Fondateur sublime, qu’ร  la derniรจre heure, les trois quarts de mon ร‰glise me renieront et que je devrai les retrancher du tronc comme des rameaux morts et corrompus par une lรจpre immonde.

 

Mais vous qui demeurerez en moi รฉcoutez la promesse du Christ. Attendez-moi avec fidรฉlitรฉ et amour et je viendrai ร  vous avec tous mes dons. Avec le don des dons : Moi-mรชme.

Je viendrai racheter et guรฉrir. Je viendrai illuminer les tรฉnรจbres, les vaincre et les mettre en fuite. Je viendrai enseigner aux hommes ร  aimer et ร  adorer le Dieu รฉternel, le Seigneur trรจs haut, le Christ saint, le Pรจre, le Fils et le Saint-Esprit. Je viendrai vous apporter non pas la paix de ce monde, รฉternel destructeur de la Paix, mais la Paix du Royaume qui ne meurt pas.

Serviteurs fidรจles, exultez de joie ; c’est la bouche qui ne ment pas qui vous le dit. Vous n’aurez plus ร  craindre aucun mal, car je mettrai fin au temps du mal. J’avancerai cette fin par pitiรฉ pour mes รฉlus.

Exultez surtout vous, mes amis de maintenant, car pour vous la venue du Christ sera encore plus rapide, de mรชme que son embrassement de gloire. Les portes de la Citรฉ de Dieu s’ouvrent dรฉjร  pour vous, et votre Sauveur en sort pour venir ร  votre rencontre et vous donner la vraie Vie.

Encore un peu de temps et je viendrai pour vous. Comme pour mon ami Lazare, je vous appellerai un par un :

ยซ Viens dehors ! ยป

En dehors de cette vie de la terre, qui est un tombeau pour l’esprit emprisonnรฉ dans la chair.

Dehors, dans la Vie et la libertรฉ du ciel.

Appelez-moi et que votre amour soit fidรจle. Qu’il soit la flamme qui fait fondre les chaรฎnes de la chair et donne ร  l’esprit la libertรฉ de venir vite ร  moi. Jetez le plus beau cri que puisse pousser un homme :

ยซ Viens, Seigneur Jรฉsus ! ยป.

nos derniรจres vidรฉos