Prophรฉties de Jรฉsus-Christ rรฉvรฉlรฉes ร  Maria Valtorta | 23. Je suis le ยซ Premier-nรฉ ยป d’entre les morts, selon l’ordre humain et divin.

โŸน ๐Ÿ“– Les Cahiers de 1943 : Maria Valtorta | Le 16 aoรปt 1943ย (Quaderni p. 133-136) Jรฉsus dicteย 

Je suis le ยซ Premier-nรฉ ยป d’entre les morts, selon l’ordre humain et divin.

Premier-nรฉ selon l’ordre humain parce que fils, du cรดtรฉ maternel, dโ€™Adam ; je suis le premier engendrรฉ, de la souche d’Adam, ร  รชtre nรฉ comme auraient dรป naรฎtre tous les enfants des crรฉatures de mon Pรจre.

Ne vous voilez pas les yeux. Marie est nรฉe, de par le vouloir de Dieu, sans tรขche, et cette prรฉservation a รฉtรฉ voulue justement pour prรฉparer ma venue. Mais sans un vouloir spรฉcial, Marie, nรฉe d’un homme et d’une femme unis selon la loi de la nature, n’aurait pas รฉtรฉ diffรฉrente de toutes les autres crรฉatures sorties de la souche contaminรฉe d’Adam.

Elle aurait รฉtรฉ une grande ยซ juste ยป, comme beaucoup d’autres des temps anciens, mais sans plus. La grรขce, Vie de l’รขme, aurait รฉtรฉ tuรฉe en elle par le pรฉchรฉ originel.

Je suis Celui qui a vaincu la mort et la Mort, moi qui ai rappelรฉ ร  la Vie les morts des Limbes. Ils dormaient. Comme Lazare, dont la rรฉsurrection voile celle-lร , plus vรฉritable. Moi je les ai appelรฉs, et ils se sont relevรฉs. Moi, nรฉ d’une femme fille d’Adam, mais sans la tรขche d’origine, c’est-ร ยญdire comme auraient dรป รชtre tous les enfants d’Adam, c’est pourquoi

je suis le Premier-nรฉ d’Adam, selon l’ordre naturel, nรฉ vivant au milieu des enfants d’Adam, engendrรฉs morts.

Je suis le ยซ Premier-nรฉ ยป selon l’ordre divin parce que je suis le Fils du Pรจre, l’Engendrรฉ par lui, et non pas le crรฉรฉ par lui.

Engendrer veut dire produire une vie.

Crรฉer veut dire former.

Je peux crรฉer une nouvelle fleur ; l’artiste peut crรฉer une nouvelle ล“uvre. Mais seuls un pรจre et une mรจre peuvent engendrer une vie.

Je suis donc le ยซ Premier-nรฉ ยป parce que, nรฉ de Dieu, je suis ร  la tรชte de tous ceux qui sont nรฉs (selon la grรขce) de Dieu.

Quand par ma mort j’ai รฉbranlรฉ les portes de l’au-delร  et j’ai appelรฉ ร  la premiรจre rรฉsurrection ceux qui dormaient, j’ai รฉgalement ouvert les รฉcluses des lacs mystiques dont l’eau efface le signe qui tue, oรน meurt la mort de l’esprit, la vraie Mort, et oรน naรฎt la vie de l’esprit, la vraie Vie.

Enfin, je suis le ยซ Premier-nรฉ ยป d’entre les morts, parce que ma chair est entrรฉe la premiรจre dans le ciel, oรน entreront ร  la rรฉsurrection derniรจre les corps des saints dont les รขmes attendent dans la Lumiรจre la glorification de leur รชtre complet.

Et il est juste qu’il en soit ainsi, parce qu’ils se sont sanctifiรฉs en dominant leur chair et en la suppliciant pour la mener ร  la victoire. Il est juste qu’il en soit ainsi parce que, par la volontรฉ du Maรฎtre, les disciples doivent ressembler au Maรฎtre et que moi, votre Maรฎtre, je suis entrรฉ dans la gloire avec ma chair martyrisรฉe pour la gloire de Dieu.

Plus tard je te parlerai des deux rรฉsurrections, toujours considรฉrรฉes par vous avec un regard humain, alors qu’elles doivent รชtre comprises d’une maniรจre spirituelle.

Ma primogรฉniture divine et humaine me donne, en consรฉquence, des droits souverains, puisque c’est toujours le premier-nรฉ d’un roi qui en hรฉrite la couronne. Et quel roi est plus Roi que mon Pรจre ?

Roi รฉternel dont le rรจgne n’a ni commencement ni fin et contre lequel aucun ennemi n’a de pouvoir. Roi unique et sans rival qui, en m’engendrant ร  sa souverainetรฉ mรชme, m’รฉlรจve parce que

je suis Un avec le Pรจre, consubstantiel ร  lui, insรฉparable de lui, partie vivante, active et parfaite de lui.

Roi saint, saint, saint d’une perfection telle, qu’elle est inimaginable ร  un esprit humain.

La saintetรฉ glorieuse de mon Pรจre – saintetรฉ que Nous adorons, parce qu’elle est celle dont Nous sommes engendrรฉs et dont Nous procรฉdons – resplendit au ciel, sur la terre et sur les abรฎmes, envahit les monts, investissant d’elle-mรชme tout ce qui est.

Gloire, gloire, gloire au Pรจre, Maria, gloire toujours parce que c’est de lui que procรจde tout bien, et le premier Bien c’est moi, ton Sauveur.

Mon Royaume n’est pas de cette terre, dans le sens oรน l’on veut dire rรฉgner sur la terre. Mais c’est un Royaume de la terre, puisque moi je rรฉgnerai sur la terre. Rรจgne manifeste et vรฉritable et pas seulement spirituel, tel qu’il est maintenant et sur un petit nombre.

L’heure viendra oรน je serai Roi unique et vรฉritable de cette terre que j’ai achetรฉe avec mon Sang, et dont j’ai รฉtรฉ รฉtabli Roi par le Pรจre, avec tout pouvoir sur elle.

Quand viendrai-je ? Qu’est-ce que le temps comparรฉ ร  l’รฉternitรฉ ? Et que t’importe l’heure, quand tu seras dans l’รฉternitรฉ ?

Je viendrai. Je n’aurai pas une chair nouvelle, puisque celle que j’ai est dรฉjร  parfaite.

J’รฉvangรฉliserai, non pas comme je l’ai dรฉjร  fait, mais avec une force nouvelle, parce qu’alors les bons ne seront pas humainement bons, comme l’ont รฉtรฉ les disciples de ma premiรจre venue, mais spirituellement bons, et les mauvais seront spirituellement mauvais, sataniquement mauvais, parfaitement mauvais. C’est pourquoi la forme sera adaptรฉe aux circonstances, parce que si maintenant je me servais de la forme en vigueur durant vingt siรจcles, elle serait dรฉpassรฉe pour ceux qui sont parfaits dans le bien, et ce serait offrir aux disciples de Satan un moyen de commettre une offense qu’il n’est pas permis d’adresser au Verbe glorifiรฉ.

Tel un filet aux mailles fines, j’entraรฎnerai derriรจre ma Lumiรจre ceux qui seront arrivรฉs ร  la finesse spirituelle, tandis que ceux qui sont lourds, par la conjonction de leur chair avec Satan, les morts de l’esprit, que la putrรฉfaction de l’รขme maintient embourbรฉs, ceux-lร  n’entreront pas dans ma Lumiรจre et ils achรจveront leur corruption par leur union avec le Mal et les Tรฉnรจbres.

Pour le moment, je prรฉpare les temps futurs en utilisant spรฉcialement la Parole qui descend des cieux pour donner la lumiรจre aux รขmes disposรฉes ร  la recevoir.

Je fais de vous des radiotรฉlรฉphonistes occupรฉs ร  รฉcouter l’enseignement qui est parfait, que j’ai dรฉjร  donnรฉ et que je ne change pas, puisque Une est la Vรฉritรฉ, mais qui a รฉtรฉ oubliรฉ ou dรฉformรฉ, trop oubliรฉ et trop dรฉformรฉ parce qu’il รฉtait commode de l’oublier et de le dรฉformer.

Je fais cela parce que j’ai pitiรฉ de l’humanitรฉ qui meurt sans pain spirituel. De mรชme que je me suis donnรฉ comme pain pour vos รขmes, de mรชme maintenant j’offre ma Parole comme pain pour vos esprits. Et je rรฉpรจte :

ยซ Bienheureux ceux qui รฉcoutent la Parole de Dieu et la mettent en pratique ! ยป

nos derniรจres vidรฉos