Prophéties de Jésus-Christ révélées à Maria Valtorta | Les précurseurs de l’Antichrist : 11. Les âmes qui s’offrent en expiation apaisent la colère de Dieu.

⟹ 📖 Les Cahiers de 1944 : Maria Valtorta | Le 12 septembre 1944

 

Le 12 septembre 1944 Jésus dicte :

Le monde va vers sa paix, qui n’est pas ma paix. Parce que ma paix est une paix de sainteté et de justice, tandis que celle du monde est une paix d’injustice et de corruption. C’est horrible, n’est-ce pas, ce qui est advenu et ce qui souvent arrive ?

Je vous renvoie à mes premières dictées. J’ai souvent dit que cette guerre n’est pas une guerre de peuples, mais une guerre de Satan contre Dieu, une des guerres préparatoires à l’avènement de l’Antichrist, dont les précurseurs opèrent actuellement.

J’ai dit sans cesse que Satan suscitait la guerre contre les esprits par le moyen des sévices infligés aux corps et que beaucoup céderaient parce que les esprits des hommes, n’étant plus nourris de grâce et de foi, sont devenus très faibles contre le mal.

J’ai dit que mes anges, par le sacrifice des bons, auraient lutté pour empêcher, de la part des démons, un « coup de faux » généralisé dans l’espèce humaine.

J’ai dit, dans le cas particulier des Italiens, que s’ils n’avaient pas su user avec droiture de la première grâce, et qu’après avoir adoré comme un dieu une misérable idole et l’avoir servie avec une servilité d’animaux, ils en étaient venus à utiliser ses mêmes méthodes de cruauté, la punition serait descendue, parce qu’une grâce mérite de la part de l’homme un effort vers la bonté et non vers la méchanceté. Et vous, vous avez joui, maudit, haï, vous êtes devenus les Judas de votre petit maître et de ses intimes. Hier seulement vous étiez dans des dispositions d’esclave et aujourd’hui vous avez les poings levés avec méchanceté et vos griffes rapaces cherchent à arracher aux autres ce que, hier, il vous déplaisait de voir en leur possession.

J’ai dit que la punition pour cela aurait été de connaître l’horreur dans tout le pays, une horreur que vous n’auriez pu imaginer entre vous que comme un cauchemar de fièvre. Voyez si c’était vrai ! Mais vous corrigerez-vous ?

Les pharisiens, les scribes, les sadducéens de mon temps touchaient du doigt le fruit de leurs péchés répétés. Israël avili, persécuté, dominé, dispersé, parlait les larmes dans la voix, disant :

« Voilà notre punition pour avoir cessé d’être de vrais fils de Dieu. »

Et pourtant aucun des dirigeants – ou, tout au plus, un tout petit nombre d’entre eux – ne s’est converti à moi. Invitations et réprimandes, douceur et sévérité, condescendance et intransigeance, sourires et tristesse, promptitude dans la réalisation d’un miracle ou insensibilité devant un de leurs désirs de miracle, j’ai tout essayé pour les secouer et les persuader. Je n’ai obtenu de leur part qu’un commerce plus poussé et plus total avec Satan, allant jusqu’à piétiner les prophètes, refusant de me reconnaître comme le Christ, alors que les faits le proclamaient en confirmant les prophéties, et allant jusqu’à mettre à mort le Christ, Verbe de Dieu.

Maintenant il se passe la même chose. Chez les grands comme chez les petits, socialement ou individuellement, quatre-vingt-dix pour cent vivent comme les pharisiens d’alors et agissent avec les mêmes méthodes : cupidité, orgueil, dureté de cœur, luxure, avarice, gourmandise, tous les égoïsmes sont les bases de votre vie et votre code d’action.

Ne soyez pas horrifiés par l’endurcissement d’Ismaël ! Vous faites la même chose, vous aussi, avec celui qui ne vous sert plus. La Charité et la charité sont mortes en vous.

Vous n’aimez que vous-mêmes.

Mais maintenant, moi je dis : la Charité, dont vous ne voulez pas, se reporte sur ceux que vous méprisez, que vous abandonnez, dont vous vous moquez, après les avoir proprement exploités. Ce sont eux qui, ne vivant que pour la Charité et aimant Dieu plus qu’eux-mêmes, vous aiment plus qu’eux-mêmes. Ils vous aiment comme Dieu aime, vous venant en aide spirituellement et matériellement. Vous ne savez rien, ne comprenez rien, ne vous demandez rien. Mais Dieu sait, voit, comprend sans demander. Il sait pourquoi il déverse encore sur vous sa pitié divine. C’est à cause de ces funes charitables qui m’aiment et vous aiment et qui font de l’amour le but de leur vie.

Elles n’agissent pas comme vous, mais pour faire quelque chose qui me soit agréable.

Savez-vous combien de larmes, combien de souffrances, combien de pénitences, combien de sacrifices, sont le prix de votre existence ?

Vous croyez tenir la vie de la mère qui vous a mis au monde, et du père qui vous donne le pain. C’est vrai si vous vous basez sur le plan purement animal, c’est d’eux que vous tenez la vie. Mais la Vie, la vraie Vie, continue pour vous, afin de vous donner le temps de vous convertir, grâce à ces âmes.

Et si beaucoup parmi vous ne vont pas à la mort éternelle, c’est parce que ces héros inconnus de vous, en se plaçant entre Dieu et vous, les bras levés, détournent les châtiments divins et transfusent un peu de sang spirituel en vous qui êtes saignés par les maladies morales, sang qui circule dans le grand Corps mystique et qui est un sang de grâce. Mais c’est à travers le crible de leur moi sacrifié que filtre ce bien pour les méchants que vous êtes.

Une dictée sévère ! Cela me fait mal pour « mon petit Jean ».

Mais je le réconforte avec une caresse, celle-ci :
quand bien même tous t’abandonneraient, moi je te resterai.
Quand bien même tous t’oublieraient, moi je me souviendrai de toi.
Quand bien même tous te haïraient, moi je t’aimerai.
Vois-tu comme je te viens en aide, même matériellement, avec des forces physiques quand le moment en est venu ? Tu es dans mes mains, instrument aimé et précieux. N’aie pas peur !

Vis dans et pour ta mission. Fais comme ces petits enfants à qui on donne un jouet qui leur permet de voir des vues splendides s’ils gardent les yeux fixés aux lentilles, mais qui n’est plus qu’une boîte noire s’ils en détachent leur regard. Toi, garde l’œil fixé sur moi et sur ta mission. Le monde est autour de toi et doit y demeurer. Il ne doit pas être à l’intérieur. A l’intérieur, c’est mon monde.

Donne au monde, à ce pauvre monde ignorant et aveugle, les leçons et les lumières qui te viennent de mon monde. Si tu pouvais voir combien le ciel est présent autour de ton labeur !

Ah ! comme tu seras heureuse quand tu prendras conscience d’être dans mon monde pour toujours et que tu y es venue, de ce pauvre monde, sans même t’en être aperçue, en passant d’une vision à la réalité, comme un petit enfant qui rêve à sa maman et qui se réveille avec sa maman qui le serre sur son cœur. C’est ainsi que je ferai avec toi.

Sois bonne, patiente, charitable et ne crains pas ! Je te donne ma paix, je te la donne à flots aujourd’hui, fête du saint Nom de Marie, et qu’elle soit le don de grâce à « mon petit Jean ».



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