Prophéties de Jésus-Christ révélées à Maria Valtorta | Les précurseurs de l’Antichrist : 08. Une seule foi est véridique (Critique du national-socialisme).

⟹ 📖 Les Cahiers de 1944 : Maria Valtorta | Le 17 janvier 1944

 

Le 17 janvier 1944 Jésus dicte :

Ce n’est pas faux, quand on a commencé à faire sortir un système de ses gonds, de continuer à donner des coups de bélier. Pour vaincre, il faut insister.

En matière de foi, il n’y en a qu’une qui soit vraie : la Mienne. Telle que je vous l’ai donnée, pierre précieuse divine dont la lumière est vie. Il ne suffit pas d’avoir en soi une foi purement nominale, comme un morceau de marbre qui demeurerait par hasard dans un local ; il faut se fondre avec elle, il faut qu’elle fasse partie de vous.

L’habit que vous portez, est-il facteur de vie pour vous ? Devient-il pour vous chair et sang ? Non. C’est un vêtement qui vous est utile, mais, si vous le quittez pour en endosser un autre, vous n’enlevez rien à votre intégrité corporelle. Tandis que la nourriture que vous prenez devient votre sang et votre chair et vous ne pouvez plus l’enlever de vous. Elle fait essentiellement partie de vous, parce que sans votre sang et sans votre chair vous ne pourriez pas vivre, et sans nourriture vous n’auriez ni chair ni sang.

Il en est de même de la foi. Ce ne doit pas être une chose « plaquée » sur vous à certaines heures, comme un vêtement que vous revêtiriez pour apparaître plus beaux et séduire vos frères ; elle doit faire partie intrinsèque de vous, être inséparable de vous, vitale en vous. La foi n’est pas seulement espérance de choses auxquelles on croit, la foi est une réalité de vie. De la vie qui commence ici, en cette chimère de la vie humaine, et qui s’accomplit dans l’au-delà, en cette vie éternelle qui vous attend.

Aujourd’hui est en train de sévir une grande hérésie, un sacrilège au plus haut degré. Le fils de Satan, un des fils, et que je pourrais appeler un des plus grands, pas le plus grand du passé qui est Judas, ni le plus grand à venir, qui sera l’ Antichrist, mais un de ceux qui vivent actuellement pour le châtiment de l’homme qui a adoré l’homme et non pas Dieu, se donnant la mort à travers l’homme, tandis que moi, Dieu, par ma mort, j’avais donné à l’homme la Vie – méditez cette différence-, le fils de Satan proclame une nouvelle foi qui est une parodie tragique, sacrilège, maudite, de ma foi. On proclame un nouvel évangile, on fonde une nouvelle Église, on élève un nouvel autel, on célèbre un nouveau sacrifice. Évangile, Église, autel, croix, sacrifice d’homme et non pas de Dieu.

Il n’y a qu’une seule croix : la Mienne. Celle où est suspendu le Corps du Fils de Dieu : Jésus-Christ ; celle qui reproduit l’image du bois que j’ai porté avec un amour infini et avec une si grande fatigue jusqu’au sommet du Calvaire. Il n’y a pas d’autres croix. Il peut y avoir d’autres signes, des hiéroglyphes semblables à ceux qui sont sculptés dans les hypogées des Pharaons ou sur les stèles des Aztèques, des signes, rien de plus que des signes d’hommes ou de Satan, mais pas des croix, pas un symbole de tout un poème d’amour, de rédemption, de victoire sur toutes les forces du Mal, quelles qu’elles soient.

Du temps de Moïse jusqu’à maintenant, et de maintenant jusqu’au jour du Jugement, il y aura une seule croix : celle qui m’a porté, celle que j’apporterai avec moi quand je vous apparaîtrai comme Juge et Roi pour juger tous les hommes : vous, mes bien-aimés qui croyez en mon Signe et en mon Nom ; et vous, maudits, parodistes sacrilèges qui avez détrôné des temples, des Etats et des consciences mon Signe et mon Nom, en y substituant votre signe satanique et votre nom de disciples de Satan.

Il n’y a qu’un Sacrifice : celui qui répète mystiquement le Mien, et, dans le pain et le vin, donne mon Corps immolé pour vous et mon Sang. Il n’y a pas d’autre corps ni d’autre sang qui puisse se substituer à la Grande Victime. Et le sang et le corps que vous immolez, féroces sacrificateurs de ceux qui sont vos sujets et dont vous disposez – puisque vous en avez fait des corps de galériens, marqués de votre signe comme s’ils étaient des animaux de boucherie, devenus incapables même de penser parce que vous avez volé, interdit, frappé cette souveraineté de l’homme sur l’animal et que d’êtres intelligents, vous avez fait un énorme troupeau de bêtes sur lequel vous agitez le fouet et que vous menacez même de «mort» s’ils osent, seulement dans leur for intérieur, vous juger-, ce sang et ces corps ne célèbrent pas, ne remplacent pas, ne servent pas au sacrifice.

Le Mien vous obtient grâces et bénédictions. Celui-là vous obtient condamnation et malédictions éternelles. J’entends et je vois les tortures et les gémissements des opprimés, que vous étranglez dans leur âme et dans leur esprit plus encore que dans leur corps. Pas un de vos sujets n’est à l’abri de votre couteau qui les prive de la liberté, de la paix, de la sérénité, de la foi et qui, moralement, fait d’eux des hébétés, des apeurés, des désespérés, des rebelles. J’entends et je vois les râles de ceux qui sont mis à mort, ainsi que le sang qui baigne « votre » autel. Pauvre sang pour lequel je dispose d’une miséricorde qui dépasse toute mesure et auquel je pardonne même l’erreur, parce que l’homme s’est déjà appliqué une punition et que Dieu n’intervient pas là où il y a déjà eu expiation.

Mais je vous jure que de ce sang et de ces gémissements, je ferai votre tourment éternel. Vous mangerez, vous régurgiterez, vous vomirez du sang et vous vous y noierez, vous aurez l’âme abasourdie au point de devenir fous de ces râles et de ces gémissements, et vous serez obsédés par des millions de visages qui vous crieront vos millions de crimes et vous maudiront. Tout cela vous le trouverez là où vous attend votre père, le roi du mensonge et de la cruauté.

Et où est parmi vous le pontife, le prêtre pour la célébration du rite ? Vous êtes des bourreaux et non des prêtres. Ce n’est pas un autel : c’est un gibet. Ce n’est pas un sacrifice : c’est une cérémonie blasphématoire. Ce n’est pas une foi : c’est un sacrilège.

Descendez, maudits, avant que je vous foudroie par une mort horrible. Faites au moins une mort de bêtes qui se retirent dans leur tanière pour mourir, rassasiées de proies. N’attendez pas que sur ce piédestal de divinités infernales je vous livre à l’expiation, non de l’esprit, mais de votre corps de bêtes sauvages, et que je vous fasse mourir en étant la risée de la multitude et par les sévices de ceux que vous torturez maintenant. Il y a une limite, je vous le rappelle. Et il n’y a pas de pitié pour ceux qui singent Dieu et se rendent semblables à Lucifer.

Et vous, peuples, sachez être forts dans la Vérité et dans la Justice. Les philosophies et les doctrines humaines sont toutes mélangées de scories. Celles d’aujourd’hui sont pleines de poison. On ne plaisante pas avec des serpents venimeux. L’heure vient où le serpent sort de l’enchantement et assène sa morsure fatale. Ne vous laissez pas empoisonner.

Restez-moi unis. En moi se trouvent la paix et l’amour. Ne cherchez pas d’autres doctrines. Vivez l’Évangile. Vous serez heureux. Vivez de moi, en moi ; vous ne connaîtrez pas les grandes joies corporelles, moi je ne les donne pas : je donne les vraies joies, qui ne sont pas uniquement jouissance de la chair mais aussi de l’esprit, les joies honnêtes, bénies, saintes, que j’ai accordées et sanctionnées, celles auxquelles je n’ai pas dédaigné de prendre part.

La famille, les enfants, un honnête bien-être, une patrie prospère et tranquille, une bonne harmonie entre frères et entre nations. Voilà ce que j’appelle saint et que je bénis. En cela vous avez aussi la santé, parce que la vie familiale, honnêtement vécue, donne la santé au corps ; en cela vous avez la sérénité, parce qu’un commerce ou une profession honnêtement exercée donnent la tranquillité de conscience ; en cela vous avez la paix et la prospérité de la patrie et du pays parce que, en vivant en bonne harmonie avec vos compatriotes et avec les peuples voisins, vous évitez les rancunes de la guerre.

Dans votre sang fermente le poison de Satan, je le sais, mes pauvres enfants. Mais moi je me suis donné moi-même à vous comme contre-poison. Je vous ai enseigné à graver sur vous et en vous mon Signe qui triomphe de Satan.

Pratiquez en esprit ma circoncision. C’est une circoncision bien plus élevée et plus parfaite ! Elle enlève à votre chair ces cellules où se nichent les germes de mort et vous inocule la Vie que je suis. Elle vous dépouille de l’animalité et vous vous revêtez du Christ. Elle vous ensevelit comme fils d’Adam coupables – par la faute originelle et par vos fautes personnelles – dans le Baptême et dans la Confession du Christ, et vous fait renaître fils du Très-Haut.

Ne vous séparez pas de moi. Oh ! je vous conduirai au ciel si vous demeurez partie de moi, et aussi – puisque vous n’êtes pas tous «ciel», mais qu’il reste toujours en vous un peu de la boue de la terre – voici que je vous promets que la bénédiction du Père ne manquera pas non plus sur votre limon, parce que le Père ne pourra que bénir son Fils, et ma puissance vous prendra tellement sous son ombre – si vous demeurez en moi, si avec moi vous priez en disant «Notre Père» comme je vous l’ai enseigné – que le Père vous donnera et le Royaume des cieux, comme c’est demandé dans la première partie, et le pain quotidien et le pardon des fautes, comme c’est demandé dans la seconde.

Si vous demeurez en moi, comme des petits enfants dans le sein de leur mère, votre Père ne pourra voir que l’habit qui vous recouvre : moi, votre Rédempteur, Celui qui vous engendre au ciel et qui est son Fils. Et sur le Fils, objet de toutes ses complaisances et par qui il a tout fait, en plus de toutes choses, aussi le pardon et la gloire, pour la joie de son Fils qui veut que vous soyez pardonnés et glorieux, il fera pleuvoir ses grâces.

Votre mort, je l’ai détruite avec la mienne. Vos péchés, je les ai annulés avec mon Sang. Par avance je les ai rachetés pour vous. J’ai rendu toute chose incapable de vous nuire dans la vie future en clouant votre mal, depuis Adam jusqu’à chacun d’entre vous, à ma croix. Je peux dire que j’ai consommé tout le poison du monde en suçant l’éponge imbibée de fiel et de vinaigre du Golgotha, et que j’ai changé ce mal en bien parce que, en mourant, je l’ai distillé et que de cette mixture de mort, j’ai fait une eau de Vie jaillissant de ma poitrine ouverte.

Demeurez en moi avec pureté et force morale. Ne soyez pas hypocrites, mais sincères dans votre foi. Ce ne sont pas les pratiques extérieures qui constituent la foi et l’amour. On les trouve aussi chez les hommes sacrilèges, qui s’en servent pour vous tromper et se procurer des gloires humaines. Vous ne devez pas être ainsi.

Souvenez-vous que, de même que je vous ai régénérés à la vie de la grâce, à laquelle vous étiez morts, de même je vous ai ressuscités avec moi à la Vie éternelle. Visez donc à ce lieu de Vie. Cherchez tout ce qui peut vous servir de monnaie pour y entrer. Toutes les choses de l’esprit : la Foi, l’Espérance, la Charité, et les autres vertus qui font de l’homme un enfant de Dieu.

Cherchez la Science qui n’égare pas : celle contenue dans ma doctrine. C’est celle-là qui vous rend capables de vous guider de manière à ce que le ciel vous appartienne.

Cherchez la gloire, non pas la gloire dérisoire et souvent coupable de la terre, que je condamne et que je ne considère jamais comme une vraie gloire, mais uniquement comme une mission que Dieu vous donne pour que vous en fassiez un moyen pour parvenir à la gloire céleste. La vraie gloire s’obtient par un renversement des valeurs du monde. Le monde dit : « Jouissez, accumulez, soyez orgueilleux, violents, sans cœur, haïssez pour vaincre, mentez pour triompher, soyez cruels pour dominer. » Moi, je vous dis : « Soyez modérés, continents, ne soyez pas assoiffés de chair, d’or, de puissance ; soyez sincères, honnêtes, humbles, charitables, patients, doux, miséricordieux. Pardonnez à ceux qui vous offensent, aidez ceux qui sont moins heureux que vous.

Aimez, aimez, aimez !»

En vérité, je vous dis que pas un acte d’amour, même aussi minime qu’un soupir de compassion envers quelqu’un qui souffre, ne passera sans récompense. Une récompense infinie au ciel. Oui, une grande récompense, incompréhensible par d’autres que ceux qui l’éprouvent déjà ici-bas. Récompense de la paix du Christ à tous ceux qui sont bons, récompense de la luminosité de la Parole pour ceux qui sont « très bons » et chez lesquels je viens pour trouver mon réconfort.

Mes chers enfants que j’aime d’un amour bien plus grand que toute la haine qui circule comme un fluide infernal sur la terre, aimez-moi à votre tour ; quoi que vous fassiez ou disiez, faites-le au nom de votre Jésus, en rendant ainsi, par lui, grâces à Dieu votre Père, et la grâce du Seigneur demeurera sur vous comme une cuirasse sur la terre et une auréole sûre dans le ciel.

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