Prophéties de Jésus-Christ révélées à Maria Valtorta | Les précurseurs de l’Antichrist : 05. « Qu’as-tu fait de mon peuple ? »

⟹ 📖 Les Cahiers de 1943 : Maria Valtorta | Le 29 juillet 1943

 

Le 29 juillet 1943 Jésus dicte :

Le Livre, il faut savoir le lire non pas avec les yeux, mais avec l’esprit. Alors la Science surnaturelle qui l’a inspiré se trouve illuminée de la lumière de Vérité. Mais pour pouvoir y arriver, il faut avoir un esprit uni à mon Esprit. C’est alors mon Esprit qui vous conduit.

Maintenant regarde : prenons dans les pages d’Isaïe, comme dans des éléments d’une mosaïque, les paroles que nous avons lues ensemble (Isaïe, chap. 26-33) et ordonnons-les avec une vue surnaturelle. Elles se révéleront plus claires pour toi. Commençons par celles que je t’ai indiquées pour les coupables.

(Isaïe, chap.26-10)
« Si l’on fait grâce au méchant sans qu’il apprenne la justice, au pays de la droiture il fait le mal, sans voir la majesté de Yahvé. »

 

(Isaïe chap.28,14-15)
« C’est pourquoi, écoutez la parole de Yahvé, hommes insolents, gouverneurs de ce peuple qui est à Jérusalem. Vous avez dit : « Nous avons conclu une alliance avec la mort, avec le shéol nous avons fait un pacte. Quant au fléau menaçant, il passera sans nous atteindre, car nous avons fait du mensonge notre refuge et dans la fausseté nous nous sommes cachés. »

(Isaïe chap.28, 18-19)
« Votre alliance avec la mort sera rompue, votre pacte avec le shéol ne tiendra pas. Quant au fléau destructeur, lorsqu’il passera, vous serez piétinés par lui. Seule la terreur fera com­prendre la révélation. »

(Isaïe chap.28, 22)
« Et maintenant, cessez de vous moquer, de peur que ne se resserrent vos liens. »

(Isaïe chap. 29, 15-16)
« Malheur à ceux qui se terrent pour dissimuler à Yahvé leurs desseins, qui trament dans les ténèbres leurs actions et disent : « Qui nous voit ? Qui nous connaît ? » Quelle perversité !»

(Isaïe chap.30, 1)
« Malheur aux fils rebelles ! Oracle de Yahvé. Ils font des projets qui ne viennent pas de moi, ils trament des alliances que mon esprit n’inspire pas, accumulant péché sur péché. »

(Isaïe chap.30, 12-13)
« C’est pourquoi, ainsi parle le Saint d’Israël : Parce que vous avez rejeté cette parole et que vous vous êtes fiés à la fraude et à la déloyauté pour vous y appuyer, à cause de cela, cette faute sera pour vous comme une brèche qui se produit, une saillie en haut d’un rempart qui soudain, d’un seul coup, vient à s’écrouler. »

(Isaïe chap.31,1)
« Malheur à ceux qui descendent en Égypte pour y chercher du secours. Ils comptent sur leurs chevaux, ils mettent leur confiance dans les chars, car ils sont nombreux, et dans les cavaliers, car ils sont très forts. Ils ne se sont pas tournés vers le Saint d’Israël, ils n’ont pas consulté Yahvé. »

(Isaïe chap.31,3)
« L’Égyptien est un homme et non un dieu, ses chevaux sont chair et non esprit ; Yahvé étendra la main ; le protecteur trébuchera, le protégé tombera, tous ensemble ils périront. »

(Isaïe chap. 33,1)
« Malheur à toi qui détruis et n’est pas détruit, qui est traître alors qu’on ne te trahit pas ; quand tu auras fini de détruire, tu seras détruit, quand tu auras terminé tes trahisons, on te trahira. »

Avant de parler des sujets et des promesses de Dieu, commentons ce passage. Le cœur de l’homme, appelé par le prophète le « méchant », est un mélange d’orgueil, de violence et de révolte. La triple luxure est en lui, comme un trône où siège le Malin pour remplir de pensées démoniaques ce cœur qui a rejeté Dieu et sa Justice. De ce cœur ne peut sortir que l’iniquité, puisque son roi est l’esprit du mal, qui accorde des triomphes éphémères suivis de ruines durables. Le méchant qui règne sous le signe de la Bête passe comme un torrent de douleur et de corruption sur la terre des justes – et Rome est une terre de saints – en entraînant au mal d’autres méchants de moindre envergure et en tourmentant les fils du Seigneur.

Il est juste que le Seigneur voile sa gloire devant l’impie, dans ce monde comme dans l’autre. Deux fois le méchant verra ma gloire, et il ne voudra pas la voir, puisqu’elle sera pour lui terrible : à sa mort et au dernier jour. Alors je lui demanderai :

« Qu’as-tu fait de mon peuple ?
Qu’as-tu fait de mes dons ?»

Et cette question l’enverra, telle la flèche d’un arc, dans la fosse d’où l’on ne sort pas.

Ma seconde Jérusalem terrestre, c’est Rome. Terre de prédilection où j’ai voulu que siège mon Église et qui, parce qu’elle est le centre du monde, devrait être traitée comme une relique resplendissante de celui qui en est le chef. Au contraire, comment se comportent les nouveaux railleurs » de Dieu ? En s’alliant au crime qui donne la mort, en épousant l’allié de Satan, et en croyant, par une telle prostitution sacrilège, se mettre à l’abri des fléaux auxquels ils soumettaient les autres.

Non. Le mensonge ne sauve pas. C’est le Père de la Vérité qui vous le dit. Le prince du mensonge vous y englue et, au moment voulu, il le retourne contre vous pour vous faire périr. C’est moi qui sauve et personne d’autre en dehors de moi.

Vous serez dépouillés de votre armure trompeuse juste au moment où ma punition vous frappera, puisque Satan agit ainsi. Et il ne peut agir autrement, car il ne peut vous donner que des fruits périssables. Moi seul je donne une protection qui ne finit pas et lorsque j’apparais, pour sauver ou pour condamner, Satan s’enfuit en vous laissant seuls, ô stupides enfants du péché.

Vous ne comprendrez qui est Dieu et qui est Lucifer que, sous les étreintes de la torture. Terrible leçon ! Et plus vous pêchez, plus l’étreinte sera douloureuse puisqu’il y a une limite aussi à ma Bonté illimitée, mais intelligente. Rappelez-le-vous.

Rien n’est caché au Seigneur de ce que l’homme ourdit dans l’ombre, même dans le secret de son cœur. Et si vos pauvres frères, qui ne voient que l’extérieur, peuvent être trompés par votre hypocrisie, moi je vois tout et j’agis comme vos actions le méritent ; et tel un mur miné par une petite brèche, votre édifice, fondé sur le péché, s’écroulera au moment où personne – ni vous qui vous croyez en sécurité par votre alliance avec le père du mensonge, ni le peuple qui vous craint, en vous croyant invincibles – n’y pensera.

 

Malheur, trois fois malheur à vous qui induisez mon peuple à croire que je protège vos agissements pervers ! Malheur à vous qui induisez mes enfants à ne pas croire en ma Justice ! Vous répondrez aussi de cela, puisque le scandale retombe sur celui qui le provoque. Et quel scandale plus grand y a-t-il que celui qui consiste à induire les petits à croire que Dieu protège injustement les grands qui pèchent ?

Combien d’âmes m’avez-vous arrachées, artisans d’iniquité ! Mais elles seront encore filles de ma Miséricorde. Il n’en sera pas de même pour vous à qui j’avais tout donné pour vous attirer à moi et faire de vous des instruments de Bien, et qui avez tout oublié et m’avez fait passer après Satan.

Malheur à vous qui formez des alliances d’où ne peut sortir que du mal pour mon peuple : mal pour le corps et mal pour l’esprit. Vous savez que c’est mal et vous le faites quand même, par un mauvais usage du pouvoir, pourvu qu’ici-bas triomphe votre personne. Et qu’est-ce que votre personne ? Une poignée d’argile, qui conserve une forme tant que la Miséricorde la maintient humide de rosée divine et qui, une fois sèche, se pulvérise comme de la craie tamisée et se disperse.

Vos alliances – véritable union des précurseurs de l’Antichrist – n’ont pas de bases et sont incapables de remporter la victoire. Comme vous, elles tomberont en poussière et il n’en restera qu’un souvenir d’horreur, dans les corps, dans les maisons, dans les âmes de mes pauvres enfants.

En face de Dieu qui gronde, que valent des chevaux nombreux ou des cavaliers vigoureux ? De la balle que le vent dispersera dans toutes les directions. C’est moi qui donne la force aux armées. Mais il faut que les armées soient mues par une juste raison et non par la férocité et l’orgueil.

Toute faute sera punie par Dieu, de même que toute moquerie puisque, dit le Seigneur, on ne se moquera jamais impunément de Dieu et il n’est pas permis d’opprimer les plus petits.

Mais, observe une chose, Maria. Même les plus petits doivent respecter la Loi, afin que vous ayez toujours votre Dieu avec vous.

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